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Des cyclistes ont manifesté contre le peu d'actions entreprises pour protéger les usagers

Les manifestants s'arrêtent à tous les vélos fantômes installés à Montréal, comme ici, coin Parc et Saint-Viateur.

Les manifestants s'arrêtent à tous les vélos fantômes installés à Montréal, comme ici, coin Parc et Saint-Viateur.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Desrosiers

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une manifestation à vélo s'est déroulée dans les rues de Montréal samedi après-midi pour sensibiliser la population à la sécurité routière.

Les manifestants se sont arrêtés devant chacune des sept bicyclettes peintes en blanc qui sont installées dans la métropole, à la mémoire des cyclistes décédés sur les routes.

Ils se sont couchés au sol à l'intersection de l'avenue du Parc et de la rue Saint-Viateur, là où le premier vélo fantôme a été installé il y a quatre ans.

L'objectif de ce « die-in » était de mimer la mort de cyclistes sur les routes.

Le Service de police de la Ville de Montréal, qui a soutenu avoir une « très bonne collaboration » avec les organisateurs, a fait encadrer les cyclistes par ses agents tout au long du parcours.

Plus d'une centaine de cyclistes réclament davantage de mesures de protection contre les utilisateurs du vélo et les piétons à Montréal.
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Plus d'une centaine de cyclistes réclament davantage de mesures de protections contre les utilisateurs du vélo et les piétons à Montréal.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Desrosiers

Enjeu électoral

La porte-parole de l'organisme Vélo fantôme, Gabrielle Anctil, estime qu'il est important « que quiconque sera élu le 5 novembre sache que la sécurité des plus vulnérables dans la rue doit être une priorité ». « En ce moment, la ville est conçue pour favoriser la fluidité de la circulation, mais cette décision que nous prenons mène à des décès sur la route », dit-elle.

«  »

— Une citation de  Gabrielle Anctil, porte-parole de Vélo fantôme

Mme Anctil remarque que très peu d'aménagements ont été faits à la suite de la pose des vélos fantômes.

« Presque tous les vélos fantômes qu'on a posés, la même collision, le même incident pourrait se produire et quelqu'un d'autre pourrait mourir exactement de la même façon », a-t-elle déclaré.

En entrevue sur les ondes de RDI, la jeune femme a dit souhaiter qu'après la fin de la période électorale, « après que le moment de faire des promesses soit passé », les élus se souviennent de ces priorités.

« On pourrait éviter des décès si, en tant que société, on choisissait les plus vulnérables, a-t-elle affirmé. Le design urbain qui cause des décès, c'est quelque chose sur lequel on a le contrôle. »

La mort du cycliste de 18 ans, Clément Ouimet, qui a été fauché sur la voie Camillien-Houde au début du mois, a relancé le débat sur la sécurité des cyclistes à Montréal.

Et qu'en est-il des piétons ou des cyclistes « délinquants », à qui l'on reproche de ne pas respecter le code de la sécurité routière?

« Dans plusieurs cas où l'on a posé un vélo fantôme, les gens respectaient la loi, et c'est ce qui a fait qu'ils ont été tués », répond Mme Anctil, avant de donner l'exemple de Mathilde Blais, une cycliste tuée par un camion sous le viaduc Saint-Denis, alors qu'il lui était interdit de circuler à vélo sur le trottoir avoisinant.

« Tout le monde doit cohabiter, tout le monde doit respecter les usagers sur la route, mais si nous avions une ville qui était mieux conçue, une réglementation adaptée aux besoins de tous, je crois que la cohabitation serait beaucoup plus simple », ajoute la porte-parole.

Avec les informations de La Presse canadienne

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