Hausse des droits de scolarité : des étudiants étrangers inquiets
Des étudiants ont manifesté à Winnipeg contre la hausse des droits de scolarité et l'abolition de crédits d'impôt en éducation.
Photo : Radio-Canada / MARIE-LISE MORMINA
Malgré le froid et la neige au Manitoba, une centaine d'étudiants ont manifesté à Winnipeg contre la hausse des droits de scolarité et l'abolition de crédits d'impôt en éducation.
Un texte de Marie-Lise Mormina
Des étudiants de l’Université de Saint-Boniface (USB), de l'Université du Manitoba, de l’Université de Winnipeg et de l’Université de Brandon sont descendus dans les rues de la capitale pour demander l’abolition du projet de loi 31.
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L’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface a pris la parole pour dénoncer les conséquences d’un tel projet sur les étudiants étrangers. L’établissement universitaire francophone comptait près de 20 % d’étudiants non canadiens en 2016.
La manifestation contre la hausse des droits de scolarité au Manitoba arrive au Palais législatif #rcmb pic.twitter.com/gua1drfdPi
— Marie-Lise Mormina (@MariLiseMormina) October 26, 2017
Des étudiants de l’USB craignent que les droits de scolarité n'augmentent de plus de 5 % pour les étudiants internationaux. C’est le cas de Fares Gharbi. Dans l'éventualité où les droits de scolarité devaient augmenter, il n’est pas certain qu’il pourrait poursuivre ses études.
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Si le projet de loi 31 n'aborde pas la question des étudiants étrangers, c'est que les droits de scolarité sont établis par les universités directement, explique Julie Devoin, une porte-parole du gouvernement provincial.
Les étudiants mécontents craignent toutefois un effet domino pour les étudiants étrangers.
Réponse du recteur de l'Université de Saint-Boniface (USB), Gabor Csepregi :
L’administration de l’USB dit comprendre les préoccupations des étudiants et étudiantes, et elle évalue les possibilités pour offrir un plus grand nombre de bourses d’études. Elle souligne toutefois que les frais de scolarité demeurent toujours parmi les plus bas au Canada et qu'elle doit tenir compte des frais imposés par les autres établissements.