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L'Université Dalhousie accusée de « suprémacisme blanc » sur fond de tensions raciales

Un étudiant sur le campus de l'université Dalhousie à Halifax en N.-É.

Un étudiant sur le campus de l'université Dalhousie à Halifax en N.-É.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Alors que la tension monte à l'Université Dalhousie, un autre événement est venu s'ajouter mardi au climat difficile. Un ancien étudiant a interrompu un panel de discussion sur la diversité du campus afin d'accuser l'institution de « suprémacisme blanc ».

Ifo Ikede, un ancien étudiant en génie informatique, affirme que l’université nage dans « une mer de suprématie blanche ». « Vous partagez un mythe selon lequel Dalhousie fait un bon travail sur l’équité et la diversité, dit-il, alors que les seules personnes qui ont le droit de parler librement sont les hommes et les femmes de couleur blanche. »

Les commentaires de M. Ikede surviennent au moment même où l’Université fait face à des critiques sur la manière dont elle a géré des incidents impliquant de jeunes femmes de couleur.

La semaine dernière, un membre autochtone du conseil des gouverneurs de l’Université a affirmé être victime de racisme institutionnel.

Masuma Khan, vice présidente de l’Association des étudiants de Dalhousie répond aux questions du journaliste.
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Masuma Khan, vice présidente de l’Association des étudiants de Dalhousie.

Photo : Radio-Canada / CBC

Vient s’ajouter à cela une enquête sur les commentaires politiques d’une vice-présidente de l’Association des étudiants de Dalhousie, qui pourrait se voir imposer des sanctions par l’institution.

Un groupe de professeurs de droit de l’Université a lancé un appel à l’Université de ne pas censurer ou faire la police sur le discours politique de ses étudiants. L’Association des libertés civiles de l’Ontario a d’ailleurs déjà accusé Dalhousie de censurer le discours politique.

Le recteur de l’Université, Richard Florizone, a affirmé dans un mémo adressé à la communauté universitaire « qu’à Dalhousie, on déteste le racisme, la violence genrée et l’islamophobie ».

« Nous savons que nous devons travailler tous les jours pour défaire ces idéologies. Nos valeurs essentielles sont la dignité pour toute personne, la liberté d’expression, l’intégrité intellectuelle et des relations interpersonnelles respectueuses », a-t-il aussi indiqué.

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