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Quatre nouvelles plaintes déposées contre Gilbert Rozon

Montage présentant Patricia Tulasne, Lyne Charlebois et Pénélope McQuade

Patricia Tulasne, Lyne Charlebois et Pénélope McQuade ont toutes les trois porté plainte contre Gilbert Rozon.

Photo : Radio-Canada et La Presse canadienne

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'actrice Patricia Tulasne, l'animatrice Pénélope McQuade, la réalisatrice de cinéma Lyne Charlebois et la recherchiste Anne-Marie Charrette portent plainte contre Gilbert Rozon au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour des gestes de nature sexuelle, a appris Radio-Canada.

Plus tôt cette semaine, l'animatrice et productrice Julie Snyder a elle aussi porté plainte contre le fondateur du Groupe Juste pour rire.

La semaine dernière, la comédienne Patricia Tulasne a raconté à Radio-Canada qu’elle avait été agressée sexuellement par le producteur en 1994, après une soirée dans un restaurant montréalais en sa compagnie.

La comédienne n'avait pas encore porté plainte à la police, et avait dit ne jamais avoir parlé de son histoire à personne.

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— Une citation de  Patricia Tulasne, dans une entrevue à Radio-Canada

Mercredi dernier, Pénélope McQuade, Lyne Charlebois, Anne-Marie Charrette ainsi que six autres femmes avaient révélé au quotidien Le Devoir et à la station de radio 98,5 FM avoir été harcelées ou agressées par le fondateur de Juste pour rire. Les actes allégués s'échelonneraient sur une période de trois décennies.

Mme McQuade a raconté que M. Rozon avait tenté de l’agresser dans l'une des toilettes du musée Juste pour rire, en 1998, alors qu’elle était chroniqueuse à l’émission Salut bonjour!

«  »

— Une citation de  Extrait de l'entrevue accordée par Pénélope McQuade au 98,5 FM

Mme McQuade a indiqué qu'elle n'accordera pas d'entrevue au sujet de sa plainte.

La réalisatrice Lyne Charlebois a pour sa part témoigné d’une agression survenue au début des années 1980, où Gilbert Rozon l’avait approchée pour un contrat de photographie lié à l’événement La Grande Virée.

Selon Mme Charlebois, l’agression présumée s’est produite en soirée après que Gilbert Rozon eut partagé un souper avec elle et son conjoint de l’époque.

Quant à la recherchiste Anne-Marie Charrette, elle a raconté avoir été harcelée pendant plusieurs mois par Gilbert Rozon, avant qu’il ne tente de s’en prendre à elle dans une chambre d’hôtel.

Le présumé événement se serait produit lorsque Mme Charrette, alors âgée de 25 ans, travaillait aux communications pour Les monstres de l’humour.

Par ailleurs, Gilbert Rozon fait présentement l'objet d'une enquête criminelle du SPVM pour une affaire d'agression sexuelle survenue à Paris en 1994.

Un long processus

Le dépôt d’une plainte est la première étape d’un long processus qui peut mener ou non à une éventuelle condamnation.

Par ailleurs, dans le cas d’une agression sexuelle, c’est le même enquêteur et le même procureur qui vont mener le dossier d’une victime tout au long des procédures, et ce jusqu’à la fin, dans le but de conserver le lien de confiance avec la victime.

Source : Directeur des poursuites criminelles et pénales

Nombre élevé d’appels au SPVM

Patricia Tulasne, Pénélope McQuade et Lyne Charlebois ont utilisé la ligne téléphonique temporaire du SPVM pour déposer leur plainte. Depuis la mise en service de cette ligne spéciale la semaine dernière, le SPVM a reçu plus de 270 appels.

Pour répondre à la demande, le SPVM a décidé, mardi matin, d’adjoindre trois enquêteurs à sa Section des agressions sexuelles. Et d’ici lundi prochain, 15 enquêteurs supplémentaires viendront leur prêter main-forte à temps plein.

Le nombre d’appels reçus depuis jeudi dernier pour dénoncer des cas d’inconduites sexuelles ou d’agressions sexuelles est une situation sans précédent, selon nos sources.

Avec les informations de Pascal Robidas

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