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Internet désormais accessible dans plus de 50 % des stations de métro à Montréal

Un téléphone intelligent tenu par un utilisateur du métro

Internet est maintenant accessible dans la moitié des stations de métro de Montréal.

Photo : Radio-Canada / Marie Lépine-Loiselle

Radio-Canada

C'était un des engagements de Denis Coderre lors de la dernière campagne municipale : donner accès à un réseau mobile ou au wi-fi dans le transport en commun montréalais. Avec l'ajout récent des stations Jean-Talon, de Castelnau et Parc, sur la ligne bleue, c'est maintenant plus de la moitié des stations du métro qui sont branchées.

Les travaux ont débuté en 2014. Cette année-là, cinq stations de métro ont été équipées de manière à permettre aux utilisateurs d'accéder à Internet sur leurs appareils mobiles.

Les travaux se sont poursuivis depuis, si bien que 37 des 68 stations de la Société de transport de Montréal (STM) sont maintenant branchées. Il faudra toutefois attendre 2020 pour que l'ensemble du réseau soit desservi.

Mais pourquoi est-ce si long? Après tout, New York a mis seulement sept ans à installer le wi-fi dans ses 472 stations, et Toronto, qui a 69 stations, en a déjà terminé l'installation après quatre ans de travaux.

C'est que, contrairement à ces deux villes, Montréal permet un accès continu entre les stations.

« Montréal, c'est un des rares systèmes de métro qui fournit une couverture complète, c'est à dire en stations, en wagons et en tunnels, ce qui complexifie beaucoup la mise en oeuvre », explique Tony Buu, directeur général du réseau mobilité de Telus.

Les ouvriers ne disposent ainsi que de trois heures pour travailler chaque nuit.

Une installation à coût nul

Le réseau du métro offre le plus haut débit possible et c'est à l'extérieur, dans quelques salles de serveurs, qu'il se connecte aux réseaux de Telus, Bell, Rogers et Vidéotron.

« Ce sont les quatre grands fournisseurs qui paient pour l'installation du réseau mobile au coût de 50 millions de dollars », explique la porte-parole de la STM, Amélie Régis, précisant que la Société de transport ne paie pas ces travaux.

Chose certaine, là où il est installé, le réseau mobile semble plaire. En trois ans, la STM a reçu seulement 11 plaintes et elles n'avaient rien à voir avec la qualité du service. Elles provenaient de gens inquiets de la dangerosité des ondes ou frustrés parce que leur voisin parlait trop fort dans son téléphone cellulaire.

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En plus du métro, Denis Coderre, en 2013, s'était aussi engagé à rendre accessible le wi-fi dans les autobus de la ville. Là par contre, presque rien n'a bougé : 1 seule des 219 lignes offre le service.

« Présentement, le wi-fi est offert sur la ligne 747 – la ligne qui va à l'aéroport – et on espère étendre le service wi-fi sur l'ensemble de nos bus. On est à la recherche d'un partenariat à cet égard », souligne Amélie Régis.

La STM croit possible que les 1800 autobus soient équipés du wi-fi d'ici quatre ans.

D'après un reportage de Jean-Sébastien Cloutier

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