Le souper paroissial : une tradition qui continue au Manitoba

Les organisateurs du souper paroissial de Notre-Dame-de-Lorette affirment que la communauté accueille entre 850 et mille personnes francophones et anglophones pour ses soupers chaque année.
Photo : Radio-Canada
En automne, le souper paroissial est toujours une tradition bien ancrée dans les communautés francophones du Manitoba.
Selon l'historien Jean-Marie Taillefer, ces soupers ont de nombreux buts.
« On peut retourner même aux Autochtones, les Métis, il y avait toujours quelque chose pour célébrer une récolte féconde. Et puis, les gens se réunissaient », dit-il.
Ce genre de rencontre est aussi une occasion d'amasser de l'argent pour la paroisse, précise-t-il. C'est le cas à Saint-Adolphe, où les soupers paroissiaux sont aussi l'occasion de collecter des fonds depuis les années 1980.
Notre-Dame-de-Lorette a aussi son souper paroissial automnal depuis les années 1950.
Selon son organisatrice, Yvonne Romaniuk, la communauté accueille entre 850 et 1000 francophones et anglophones chaque année.
C'est beau de voir les deux groupes se réunir, puis vraiment ils s'amusent ensemble et travaillent ensemble.
Pour sa part, Robert Rivard, le maire de la municipalité de Taché, affirme qu'il est important d'avoir un groupe de personnes engagées pour inciter les autres à participer.
Si on peut avoir un groupe de quatre ou cinq personnes, c'est bien. Elles rassemblent les gens et peuvent déléguer des tâches. Les gens prennent alors l'initiative.
Jean-Marie Taillefer espère que la tradition restera parce qu'elle est essentielle pour la survie des paroisses.