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Jean Paul Riopelle, un géant de l’art abstrait

Jean Paul Riopelle est sérieux et semble réfléchir.

Jean Paul Riopelle en entrevue, en 1968

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Refus global a 70 ans. Parmi ses signataires, Jean Paul Riopelle est l'un des plus célèbres. Voici quelques moments du parcours d'un des artistes canadiens les plus réputés du 20e siècle.

Né à Montréal en 1923, Jean Paul Riopelle développe très tôt un attachement à la nature. Il commence à peindre à l’adolescence. De sa rencontre avec Paul-Émile Borduas, enseignant à l’École du meuble dans les années 1940, naît une œuvre explosive.

En 1948, il signe le manifeste Refus global, conjointement avec d’autres artistes automatistes. Marcel Barbeau, Pierre Gauvreau, Fernand Leduc et Marcelle Ferron font partie des signataires.

Le mouvement automatiste

Inspiré du surréalisme, le mouvement automatiste cherche à faire place à toute la spontanéité de la création. Il s’agit d’une exploration du monde intérieur, essentiellement intuitif. Un monde sans forme géométrique, sans souci de beauté rationnelle.

La vie à Paris

Pour fuir le conservatisme de la société québécoise, il s’installe à Paris en 1949 où il côtoie les surréalistes d’André Breton.

C’est là-bas qu’il fait la connaissance de Joan Mitchell en 1955, une peintre américaine dont la carrière à New York est en pleine ascension. S’en suit une relation tumultueuse qui durera près de 25 ans.

Extrait d’une entrevue du journaliste Fernand Séguin avec Jean Paul Riopelle.

À Paris, le journaliste Fernand Séguin rencontre Jean Paul Riopelle pour l’émission Le sel de la semaine, diffusée le 28 octobre 1968. L’artiste, âgé de 45 ans, profite d’une renommée internationale sur la scène artistique contemporaine.

Dans cet extrait d’entrevue, il revient sur les premières années de sa vie parisienne. Interrogé sur sa situation financière précaire de l’époque, Jean Paul Riopelle affirme que « la joie d’être libre compensait ».

Le retour au Québec

Après avoir passé presque la moitié de sa vie en France, Jean Paul Riopelle revient définitivement au Québec dans les années 1990. Il s’installe à L’Isle-aux-Grues où il vit en solitaire au milieu des oies blanches. Il y peint la nature sauvage.

En 1991, à l’occasion d’une rétrospective sur son œuvre présentée au Musée des beaux-arts de Montréal, le journaliste Claude Deschênes part à sa rencontre. Loin de la ville, l’artiste se confie.

Extrait d’une entrevue du journaliste Claude Deschênes avec Jean Paul Riopelle.

Dans cet extrait du Montréal ce soir, diffusé le 19 novembre 1991, Jean Paul Riopelle parle de sa vie d’ermite.

« Je n’ai pas de contact, presque tous mes amis sont morts. »

— Une citation de  Jean Paul Riopelle, en 1991

En apprenant le décès de son ancienne compagne Joan Mitchell, en 1992, il peint en quelques jours Hommage à Rosa Luxembourg, une fresque monumentale. Cet hommage demeure son œuvre la plus célèbre.

Il s’éteint le 12 mars 2002, à l’âge de 78 ans, dans sa maison de L’Isle-aux-Grues.

Un artiste influent

À l’annonce de son décès, le jeune peintre Marc Séguin réalise un portrait de son idole. C’est ce qu’il raconte à Claude Deschênes, dans cet extrait du Téléjournal du 13 mars 2002.

Extrait d’un reportage du journaliste Claude Deschênes à la suite du décès de Jean Paul Riopelle. Entrevue avec le peintre Marc Séguin.

Jean

Paul Riopelle aura influencé de nombreuses générations de créateurs.

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