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L'AFO publie les résultats de son sondage sur la Loi sur les services en français

Le drapeau franco-ontarien en arrière-plan sur le site web de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario

Le drapeau franco-ontarien en arrière-plan sur le site web de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario

Photo : AFO

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les 276 répondants ont déterminé trois priorités : garantir l'offre active de services en français, désigner tout le territoire de l'Ontario sous la Loi sur les services en français et prévoir des obligations au sein du gouvernement de l'Ontario en matière de dotation de ressources humaines francophones.

L'objectif du sondage était de connaître l'opinion de la population francophone et francophile de l'Ontario sur l'offre de services en français.

Pour ce faire, l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario (AFO) a demandé aux répondants de se prononcer sur une douzaine de propositions pour moderniser la Loi.

Photo d'un écriteau English / Français sur un comptoir avec un préposé.
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Loi sur les services en français en Ontario

Photo : Radio-Canada

Énoncés proposés par l'AFO :

  • Uniformiser la définition inclusive de francophone dans l'ensemble de l'appareil gouvernemental
  • Créer un mécanisme de consultation pour engager la communauté francophone dans les prises de décision
  • Formaliser le Conseil consultatif provincial sur les affaires francophones
  • Désigner tout le territoire de l'Ontario sous la Loi sur les services en français
  • Élargir et actualiser la définition du terme organisme gouvernemental
  • Produire en tout temps des communications bilingues sur les médias sociaux
  • Garantir l'offre active des services en français
  • Ajouter des obligations en matière de dotation de ressources humaines s'exprimant aisément en français, pour desservir la population francophone et francophile
  • Désigner les tierces parties en santé sous la Loi sur les services en français
  • Améliorer la transparence de la mise en œuvre de la Loi sur les services en français en créant des mécanismes de reddition de compte
  • Modifier le préambule de la Loi sur les services en français et ajouter une clause afin de mieux encadrer son interprétation
  • Ajouter un droit de recours pour les personnes ayant effectué une plainte recevable au Commissariat aux services en français

De 69 % à 93 % des répondants se sont dit « en accord » avec chacune des propositions.

Les répondants ont établi une priorité claire parmi les propositions énoncées : environ 35 % d'entre eux espèrent voir tout le territoire de l'Ontario désigné sous la Loi sur les services en français.

L'AFO a aussi demandé aux répondants de nommer les services qui devraient être réglementés pour garantir leur accessibilité en français dans les régions désignées.

En tête de liste se trouvent les services de santé offerts dans les hôpitaux et les cliniques, choisis par un répondant sur quatre.

Une ambulance est garée dans un garage.
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Une ambulance du district de Cochrane, dans le nord-est de l'Ontario

Photo : Radio-Canada / Jean-Loup Doudard

« C'est un autre élément important », indique Me Andrée-Anne Martel, directrice générale de l'Association des juristes d'expression française de l'Ontario (AJEFO), qui a appuyé l'AFO dans l'élaboration des énoncés du sondage.

« L'objectif ici, c'est de s'assurer que les services en français en santé ne sont pas réduits. Donc, clarifier avec cette priorité que la Loi sur les services en français s'applique aux Réseaux locaux d'intégration des services de santé (RLISS) et également aux fournisseurs de services de santé », poursuit-elle.

Des mains sur un clavier d'ordinateur
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Des mains sur un clavier d'ordinateur.

Photo : iStock

Très peu de répondants

Malgré le fait que seulement 276 personnes ont répondu au sondage, le président de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario, Carol Jolin, se dit satisfait. Celui-ci affirme que les données restent très importantes à cause de la nature des questions. « Ces gens-là ont une passion pour la francophonie, sont très impliqués, lorsque tu fais parvenir un sondage comme ça, ils en connaissent l'importance et ils vont s'assurer justement de le remplir et de le compléter, toujours avec la vision de leur organisation, la vision de leur communauté à eux », a-t-il précisé.

L'AFO a l'intention d'utiliser ces réponses va ensuite produire un document avec ses différentes priorités pour la refonte de la Loi sur les services en français. Celui-ci sera ensuite transmis à la ministre des Affaires francophones, Marie-France Lalonde.

Le sondage mené par l'AFO était disponible en ligne du 24 juillet au 5 septembre 2017.

Il a été diffusé via le site Internet, l’infolettre et les réseaux sociaux de l’AFO.

La marge d'erreur est de 4,37 %, 19 fois sur 20.

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