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Coderre croit au projet d'attirer le géant Amazon à Montréal

Le maire sortant de Montréal, Denis Coderre, en compagnie de candidates lors d'une conférence de presse électorale.

Le maire sortant de Montréal, Denis Coderre, présentait ses promesses en matière d'économie sociale.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le maire sortant de Montréal, Denis Coderre, n'exclut aucune mesure pour convaincre Amazon d'établir son deuxième siège social dans la métropole, même s'il précise avoir un « plan d'aménagement » et des « critères d'urbanisme » qu'il compte faire respecter.

M. Coderre a été invité à commenter des critiques formulées par l’ex-PDG de BlackBerry, Jim Balsillie, à l’endroit des villes qui veulent attirer le géant américain, dans une entrevue au quotidien The Globe and Mail. M. Balsillie y a évoqué des « politiques d’innovation stupides où le contribuable canadien crée la prospérité au sud de la frontière ».

« Nous, on est pour le développement. Il y a des gens qui sont contre le développement, nos adversaires sont contre le développement », a lancé Denis Coderre, dans un commentaire visant autant Jim Balsillie que Projet Montréal et la candidate à la mairie Valérie Plante.

Le maire sortant n’écarte pas, par exemple, des accommodements quant à la hauteur des édifices. Il affirme que Montréal peut accueillir un tel projet « tout en s’imprégnant dans le caractère naturel des choses ».

« Nous, on a une série de questions à répondre. C’est clair que quand on va faire des grands développements, on va discuter et il va y avoir de la consultation publique et tout ça. Ce n’est pas la première fois qu’on parle des hauteurs dans certains secteurs », a déclaré M. Coderre.

« Il y a toujours des marges de manœuvre », a-t-il ajouté.

De son côté, la chef de Projet Montréal et candidate à la mairie, Valérie Plante, prône la prudence. « Pour nous, la question d’équité est importante », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au sujet d'une promesse de développement du métro de Montréal.

« Ce qu’on a toujours mis de l’avant, c’est comment la création de quartiers dynamiques est une belle façon d’attirer de grands joueurs d’à travers le monde. On s’oriente davantage sur cette façon dont on peut créer un milieu intéressant pour faire venir des entreprises qui se démarquent au niveau international », a-t-elle ajouté.

Amazon a déjà indiqué qu’elle voulait un terrain gratuit, le financement d’une partie des salaires des employés, un congé d’impôt foncier et un engagement d’une durée de 15 ans de la ville choisie. Outre Montréal, Toronto et Vancouver sont deux des autres grandes villes canadiennes à avoir manifesté leur intérêt à accueillir l’entreprise.

L'organisme Montréal International a été mandaté par la Communauté métropolitaine de Montréal pour piloter le dossier Amazon.

Soutenir l'économie sociale

Le maire sortant présentait mardi matin ses promesses en matière d’économie sociale, notamment celle d’octroyer jusqu'à 10 % des appels d'offres et des contrats municipaux de gré à gré à des entreprises de ce secteur.

Équipe Coderre veut aussi instaurer des « clauses sociales » dans les appels d'offres.

« Souvent, dans les entreprises d’économie sociale, on retrouve beaucoup de femmes, on retrouve beaucoup de personnes qui sont en démarche d’inclusion dans la société. Alors ça, c’est la valeur ajoutée, quand on fait de l’économie sociale, c’est qu’on vient intervenir directement pour favoriser l’accès professionnel des femmes, mais aussi l’accès à des clientèles qui sont souvent moins avantagées sur le marché du travail », a expliqué la candidate du parti au poste de conseillère de ville dans le district Sault-au-Récollet (Ahuntsic-Cartierville), Lorraine Pagé.

Denis Coderre veut aussi soutenir les entreprises d'économie sociale dans les premières années de leur existence, à l'aide d'une partie du fonds de développement économique de 50 millions prévu par la loi sur le statut de métropole.

L'économie sociale emploie quelque 65 000 personnes et génère environ 2 milliards de dollars de revenus par année à Montréal.

Notre dossier sur les élections municipales 2017 au Québec 

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