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Le mythe de Che Guevara, bien vivant après 50 ans

À la veille du 41e anniversaire de sa disparition, le mythe est toujours bien vivant. Des touristes viennent emprunter la route du Che. Un reportage par le journaliste Jean-Michel Leprince.

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

C'était l'idole d'une génération. Sa mort tragique en a fait un mythe, voire un martyr, comme le mentionne l'animateur Bernard Derome, en ouverture, au Téléjournal le 8 octobre 2008. Pour souligner le 50e anniversaire de la disparition d'Ernesto Guevara, découvrez avec nous la route du Che dans cette visite guidée du journaliste Jean-Michel Leprince.

Le 8 octobre 1967, en pleine jungle bolivienne, Gary Prado Salmón fait une découverte surprenante. Il tombe sur le révolutionnaire le plus célèbre de la planète.

Le lendemain, Ernesto « Che » Guevara est exécuté par un sous-officier de l’armée bolivienne. Il entre presque aussitôt dans la légende.

Un attrait touristique majeur

En Bolivie, les touristes qui ont le temps et les moyens peuvent faire le circuit qui retrace les derniers jours du Che. La route commence sur les contreforts des Andes, dans la ville de Vallegrande. En 2004, la Municipalité a ouvert un petit musée en haut du centre culturel de la place centrale.

Jean-Michel Leprince profite de son passage en Bolivie pour s'entretenir avec des habitants qui ont, il y a longtemps, brièvement côtoyé l'homme : « L'armée était partout. Il avait peur. »

C'est également à Vallegrande qu'on aurait retrouvé des ossements du Che. Par contre, beaucoup doutent que ce soit réellement ses restes.

Adali Balderama, guide touristique, dit croire qu'il s'agit bien de lui, mais ce n'est pas important.

«  »

— Une citation de  Adali Balderama

Le chemin de terre pour suivre le trajet est long et difficile, surtout quand il pleut, mais les paysages sont à couper le souffle.

Sur les murs de La Higuera, là où le corps du Che a été exposé, les graffitis qui lui rendent hommage se superposent d’année en année, dans toutes les langues.

Un contexte politique différent

La route attire à elle seule 2000 touristes annuellement. Un apport touristique important pour une région située en dehors des grands centres urbains.

Pour la première fois cette année, l’armée bolivienne participera aux cérémonies officielles. Le contexte politique est en effet fort différent aujourd’hui, avec à la tête du pays le président socialiste Evo Morales, un admirateur du Che.

L’impact économique de la route sur le bien-être des habitants est bien réel. À l’époque, les Boliviens ne savaient pas grand-chose du Che ou de sa cause. Maintenant, grâce à la route, ils l’ont adopté. Le Che est devenu l’un des leurs.

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