Michel Tremblay reçoit le prix Prince Pierre de Monaco

Michel Tremblay
Photo : Radio-Canada / Philippe Couture
Michel Tremblay a reçu le prix littéraire Prince Pierre de Monaco, qui récompense un écrivain d'expression française pour l'ensemble de son œuvre lors de la sortie d'un de ses ouvrages.
Michel Tremblay, qui vient de fêter ses 75 ans (Nouvelle fenêtre), a sorti Conversations avec un enfant curieux en 2016. Le roman Le peintre d’aquarelle – qui met un point final à l’histoire des deux familles érigée par Michel Tremblay au fil de toute son œuvre – paraîtra en novembre.
Tremblay était finaliste pour ce prix en compagnie de l'écrivaine française Annie Ernaux et de l'Italien Maurizio Serra.
Le lauréat a été annoncé à Monaco lors de la cérémonie de remise des prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco.
Le prix est doté d'un montant de 15 000 euros, c'est-à-dire 22 000 dollars canadiens.
Ce prix porte le nom du père du prince Rainier de Monaco et grand-père du prince Albert, qui règne depuis la mort de son père en 2005. Le conseil littéraire de la Fondation est sous la présidence de la princesse Caroline de Monaco. Marie-Claire Blais y représente les Lettres canadiennes d'expression française.
Le prix de la découverte, qui récompense un jeune écrivain francophone pour son premier ouvrage de fiction, a été attribué à la romancière Blandine Rinkel, 26 ans, pour son livre L'abandon des prétentions.
Le coup de coeur des lycéens, décerné par des lycéens de la principauté de Monaco, a été remis à Gilles Marchand pour Une bouche sans personne.
L'an dernier, le prix littéraire Prince Pierre de Monaco a été attribué au poète franco-syrien Adonis.
Un populaire écrivain québécois
Les Québécois ont fait connaissance avec le prolifique auteur montréalais au milieu des années 60 avec Contes pour buveurs attardés, un recueil d’histoires fantastiques écrites pendant son adolescence.
Ainsi, même quand il s’est penché sur sa famille pour raconter des histoires, le dramaturge dit avoir écrit « des pièces qui sonnaient réalistes, mais qui ne l'étaient pas ». Parmi les personnages nés tant des souvenirs que de l’imagination de l'auteur, les femmes ont toujours tenu une place primordiale, comme dans la pièce Les belles-sœurs, une véritable révolution théâtrale présentée pour la première fois en 1968.