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Des affiches prônant la suprématie blanche sur les campus universitaires de Fredericton

L'une des affiches montre un couple blanc et comporte le message « Nous avons le droit d'exister ».

L'une des affiches montre un couple blanc et comporte le message « Nous avons le droit d'exister ».

Photo : CBC/Jordan Gill

CBC
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton (UNB) confirme que des affiches de la droite alternative - des affiches qualifiées de racistes par plusieurs - sont apparues sur son campus. Une affiche similaire était également en évidence, la semaine dernière, sur le campus adjacent de l'Université St. Thomas.

L’une des affiches montre un couple blanc avec le message « Nous avons le droit d’exister ». Elle comprend l’adresse web d’un groupe suprémaciste blanc national.

Un porte-parole de UNB, David Stonehouse, affirme que les affiches ont déjà été retirées. « Nous les avons enlevées dès qu’elles ont été découvertes et nous avons prévenu le service de sécurité du campus, qui fait enquête. »

La semaine dernière, une affiche similaire avait été plaquée sur un panneau qui souhaite la bienvenue aux visiteurs à l’Université St. Thomas, en langue malécite.

Elle a également été enlevée rapidement.

Panneau de bienvenue en langue malécite à l'Université St. Thomas de Fredericton. L'une des affiches prônant la suprématie blanche y avait été plaquée.
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Panneau de bienvenue en langue malécite à l'Université St. Thomas de Fredericton. L'une des affiches prônant la suprématie blanche y avait été plaquée.

Photo : CBC/Jordan Gill

Selon le président de l’Association des étudiants de l’Université St. Thomas, Philippe Ferland, l’incident a perturbé les étudiants à qui il a parlé.

«  »

— Une citation de  Philippe Ferland, Association des étudiants de l'Université St. Thomas

À sa connaissance, il n’y a pas de groupe qui représente la droite alternative sur le campus, ce qui rend l’affiche d’autant plus incongrue selon lui.

« Elle est sortie de nulle part, pour autant que je sache. »

« Un geste haineux »

Des étudiants autochtones se sont sentis visés. « Ça m’a à la fois blessée, attristée et mise en colère », affirme Mandy Richard, une étudiante autochtone de l’Université St.Thomas. « C’est un geste haineux! »

Selon la chef adjointe du Conseil des peuples autochtones du Nouveau-Brunswick, Amanda LeBlanc, les affiches démontrent qu’il faut accentuer la sensibilisation aux questions autochtones dans toutes les couches de la société, mais particulièrement sur les campus universitaires.

« Il faudrait faire cette sensibilisation au sein de tous les programmes, dit-elle, qu’il s’agisse de programmes de sciences ou d’études autochtones. »

Amanda LeBlanc, du Conseil des peuples autochtones du Nouveau-Brunswick
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Amanda LeBlanc, du Conseil des peuples autochtones du Nouveau-Brunswick

Photo : Gracieuseté

Le porte-parole de UNB précise que le message véhiculé par les affiches est aux antipodes des valeurs du campus.

« Ces affiches et leur message sont contraires à tout ce que représente UNB, y compris la volonté de créer un environnement positif, libre de harcèlement et de discrimination et ouvert à tous », déclare-t-il.

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