187 000 $ à Rimouski pour développer des produits pour ralentir le vieillissement

Samuel C. Fortin dans son laboratoire au Centre d'appui à l'innovation par la recherche de l'UQAR
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Québec alloue 187 000 $ à deux entreprises du secteur des biotechnologies marines qui mettent au point des produits pour ralentir le processus de vieillissement.
Un texte d’Isabelle Damphousse
L’entreprise SCF Pharma de Rimouski s’est donné comme mission de trouver des molécules dans le monde marin qui ralentissent le processus de vieillissement.
Un premier produit, le monoacylglyceride de l’EPA, une forme d’oméga-3, vient d’être accepté par Santé Canada.
L’entreprise est à l’étape des essais cliniques pour prouver l’efficacité du produit contre certaines pathologies. Des essais ont lieu à l’Université Laval contre le cancer de la prostate. D’autres viennent d’être entamés par le cardiologue Jean Hamel à Rimouski.
On veut essayer de ralentir le processus de vieillissement au niveau cellulaire
Le produit de SCF Pharma est un oméga-3 qui, à la différence de ceux qui sont disponibles sur le marché, est « prédigéré », ce qui facilite l’absorption du supplément. SCF Pharma a fait des études auprès de patients atteints de fibrose kystique qui ne sont pas en mesure d’absorber les suppléments vendus sur le marché.
Un partenariat d’affaires rimouskois
SCF Pharma effectue ses travaux de recherche en partenariat avec la jeune pharmaceutique Iso-Biokem et l’Université du Québec à Rimouski.
L'aide financière de 187 000 $ octroyée par Québec permettra aux partenaires d’embaucher des scientifiques et d’acquérir de l’équipement.
Iso-Biokem est responsable d’étudier l’efficacité du médicament. « Il faut valider qu’au niveau de l'organisme ou de la cellule, les effets qu'on avait voulu voir sont bien réalisés », explique son président, Bertrand Genard.
Les deux jeunes entreprises qui ont élu domicile dans les laboratoires du Centre d'appui à l'innovation par la recherche de l'UQAR profitent aussi de l'expertise des professeurs de l'Université du Québec à Rimouski.
Un partenariat qui, aux yeux du gouvernement, est essentiel pour le développement de créneau d'excellence en région.
« Je pense que le fait d'avoir une jeune pousse comme l'entreprise de M. Fortin, au niveau de la recherche, ça peut faire toute la différence avec l'Université pour être capable d'aller plus loin », dit la vice-première ministre du Québec et ministre responsable des PME, Lise Thériault.