Dean Bergeron intronisé au Panthéon des sports du Québec

Dean Bergeron (en bas au centre), avec à sa gauche son idole d'enfance, l'ex-capitaine du Canadien, Bob Gainey
Photo : Panthéon des sports du Québec / Pierre-Yvon Pelletier
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'athlète originaire de La Baie, Dean Bergeron, a été officiellement intronisé, jeudi, au Panthéon des sports du Québec.
L’athlète en fauteuil roulant a été reçu en même temps qu’une de ses idoles de jeunesse, l’ex-capitaine du Canadien, Bob Gainey, de même que douze autres personnalités du monde des sports au Québec.
« En quatre présences aux jeux paralympiques, je n’ai jamais été aussi nerveux », a-t-il confié vendredi en entrevue à Jean-Pierre Girard de l’émission Y’a des matins.
Dean Bergeron, qui a eu 48 ans cette année, est confiné à un fauteuil roulant depuis un accident survenu au camp d’entraînement des Cataractes de Shawinigan de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, alors qu’il n’avait que 17 ans.
« Je rêvais comme bien des jeunes de devenir un joueur de hockey », rappelle-t-il. « Il m’arrive un accident : qu’est-ce qu’on fait avec le rêve ? »
Après une difficile période de réadaptation, il réoriente sa vie et aussi ses ambitions autour de la course en fauteuil roulant avec une détermination sans faille.
En plus d’avoir pris part à quatre jeux paralympiques, à Atlanta, Sydney, Athènes et Pékin, il est devenu le premier athlète a avoir couru les 400 mètres en fauteuil roulant sous la minute (0 h 58 min 4 s), en plus de détenir le record du monde sur 200 mètres.
Lors de son discours d’intronisation, il a voulu remercier tout le monde, sa famille, ses proches, mais aussi son entraîneur, Pierre Pomerleau, « le seul entraîneur que j’ai eu, qui a pris ces petits morceaux de rêve là et les a transformés en rêve olympique ».
Aujourd’hui, Dean Bergeron a pris sa retraite du sport de compétition, mais il prononce encore des conférences.
La vie est très bonne pour moi