Des milliers de manifestants contre l'austérité à Québec

Manifestation contre l'austérité à Québec
Photo : Radio-Canada / Carl Boivin
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des milliers de manifestants venus de partout à travers la province ont marché dans les rues de Québec pour ensuite converger devant l'Assemblée nationale. Ils ont ensuite formé une chaîne humaine autour du parlement afin de réclamer davantage de financement pour les organismes communautaires.
Au moins 65 autobus en provenance des quatre coins du Québec ont convergé vers la capitale mercredi.
Les manifestants se sont réunis près du parc de l'Amérique-Française. Vers 13 h 30, plusieurs intervenants d'organismes communautaires ont pris la parole pour dénoncer les actions du gouvernement libéral qui ont mené à une détérioration des conditions de vie de la population québécoise.

Manifestation contre l'austérité à Québec
Photo : Radio-Canada / Carl Boivin
Le convoi s'est mis en branle un peu avant 14 h. Les manifestants ont marché sur le boulevard René-Lévesque, puis la Grande Allée en direction du parlement.

Manifestation contre l'austérité à Québec
Photo : Radio-Canada / Carl Boivin
La directrice générale du Regroupement des organismes communautaires de la région de Québec, Caroline Paquin, a lancé un véritable cri du coeur.
« Toutes les personnes en situation de pauvreté ne sont plus nécessairement des personnes qui réclament l’aide sociale. Il y a plusieurs familles dont les deux conjoints travaillent 40heures par semaine qui n’y arrivent même plus avec le salaire minimum actuel. »

Itinéraire de la manifestation du 27 septembre à Québec
Photo : Radio-Canada
Des investissements de 475 M$ de plus par an pour les 4000 organismes communautaires autonomes du Québec sont également exigés.
« Un organisme en alphabétisation n’a même pas les moyens d’embaucher tous les animateurs dont il a besoin pour offrir des cours, des ateliers aux adultes qui veulent s’améliorer au niveau de l’alphabétisation », explique Mme Paquin.
Des maisons des jeunes, qui connaissent pourtant des hausses de fréquentation, sont obligées de fermer un soir par semaine, faute d’animateur, ajoute-t-elle à titre d'exemple.
Il faut se mobiliser et dénoncer les pertes que nous avons au niveau de nos acquis sociaux.
Une plus grande autonomie dans la gestion et les orientations que souhaitent prendre ces organismes communautaires sont aussi du nombre des revendications.