Trans Mountain : Kinder Morgan fait le point à Burnaby

L'entreprise propose une expansion qui doublerait la capacité de ce pipeline entre l'Alberta et la Colombie-Britannique.
Photo : Courtoisie : Kinder Morgan
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après le feu vert de l'Office national de l'énergie à la fin du mois dernier, la pétrolière Kinder Morgan lancera d'ici fin septembre les travaux afin de doubler la capacité de l'oléoduc Trans Mountain entre Edmonton et le port de Burnaby, en banlieue de Vancouver. Les responsables du projet font le point sur la situation à Burnaby.
Une réunion publique est prévue jeudi soir à l’hôtel Delta de Burnaby pour informer la population de la progression du projet et répondre à leurs questions.
Plus tôt en conférence de presse, la pétrolière a ainsi réitéré son engagement de respecter les 157 conditions imposées par l’Office national de l’énergie.
#icicb 2/2 150 millions $ et l'embauche de 100 personnes pour faire face au risque d'un déversement pétrolier. pic.twitter.com/Sl34i7tLIB
— Pierre Martineau (@PMartineauRC) 21 septembre 2017
L’entreprise s’est voulue rassurante quant aux risques générés par la réalisation d’un tel projet, et a annoncé l’embauche de 100 personnes ainsi qu'un investissement de 150 millions de dollars pour faire face à l'éventualité d’un déversement pétrolier.
Les responsables du projet ont également reconnu que les risques pour l’écologie marine augmenteraient avec la hausse du trafic maritime engendrée par l’accroissement du transport de pétrole par bateau.
« Nous utiliserons les mêmes routes de navigation et les mêmes cargos, a expliqué Bikram Kanjilal, responsable du volet maritime. Mais nous transporterons plus [de pétrole], donc les risques augmenteront. »