Le Banc-de-Pêche-de-Paspébiac victime de son succès

Le Site historique du Banc-de-Pêche-de-Paspébiac
Photo : Radio-Canada
Plus de 90 autocars remplis de touristes européens visiteront au cours des prochaines semaines le Site historique du Banc-de-Pêche-de-Paspébiac, une popularité qui pousse l'organisation à mettre à niveau ses installations.
Ce fort achalandage automnal composé de groupes organisés représente près de la moitié des visiteurs de toute la saison.
Les dirigeants du site souhaitent améliorer leur capacité d’accueil en réaménageant le restaurant et en mettant à niveau l'exposition sur la pêche industrielle à la morue, pratiquée il y a deux siècles dans la région.
Pour le moment, les installations sont mal adaptées pour accueillir de tels groupes. La salle à dîner est située sous le même toit que le théâtre. Faute d’espace, la cuisine se situe quant à elle dans un bâtiment voisin.
Les rénovations permettraient d’optimiser l’espace, qui est loin d’avoir été conçu pour de tels groupes selon le directeur général du site, Thomas Martens.
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D’autres projets
Les gestionnaires ont également d’autres projets dans leurs boîtes. Ils aimeraient réparer les bâtiments historiques qui se trouvent sur le site et surtout, renouveler l'exposition sur l'histoire de la pêche à la morue afin de s'adapter à la clientèle qui est parfois pressée.
« On offre un tour qui permet un approfondissement de l'expérience de la visite et des connaissances sur l'histoire du site, mais il faut aussi offrir quelque chose qui l'explique rapidement. »
« C'est très bien que des gens se mobilisent pour garder le patrimoine, pour transmettre et qu'on comprenne le travail des hommes », a d'ailleurs souligné un touriste lyonnais, de passage sur le site.
Le ministère de la Culture du Québec soutient financièrement le projet et d'autres partenaires ont déjà été sollicités.
Le site historique du banc de pêche ferme ses portes officiellement à la fin septembre, mais continuera de recevoir des groupes organisés jusqu'au 17 octobre avec une équipe réduite de huit employés.
D’après le reportage de Pierre Cotton