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Une décennie de compostage à Sherbrooke : au tour des entreprises d'emboîter le pas

Un bac de compost à Sherbrooke

Un bac de compost à Sherbrooke

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les bacs bruns font partie du quotidien d'un bon nombre de citoyens depuis une décennie, et c'est un succès! C'est l'une des municipalités du Québec où l'on enfouit le moins de déchets par habitant. Pour rester chef de file dans le domaine et atteindre la cible de Québec, la Municipalité se tourne maintenant vers les entreprises et les grands immeubles à logements.

Il aura fallu donner quelques trucs et astuces pour éviter les problèmes d'odeur et de vers blancs, mais dix ans plus tard, c'est mission accomplie pour le compostage résidentiel. « C'est devenu une habitude. On a une belle qualité de compost à Sherbrooke. Je pense que, somme toute, c'est un excellent bilan », soutient la chargée de projet en environnement, à la Ville de Sherbrooke, Chantal Pelchat.

La Ville de Sherbrooke récupère annuellement plus de 15 000 tonnes métriques de matières organiques. C'est au-delà de ses cibles actuelles, mais avec l'interdiction totale d'enfouissement dès 2020, la course contre la montre se poursuit. « Institutions, industries, commerces, c'est vraiment là [qu'il faut travailler] parce qu'au niveau du résidentiel, on a une super belle performance. Maintenant le défi, ça va être de l'étendre plus loin », ajoute Mme Pelchat.

Les cafétérias des écoles, les entreprises et les grands immeubles locatifs sont visés. Tous regardent dans la même direction, mais le défi reste de taille. « Les espaces ont été conçus pour les bacs noirs. Aujourd'hui, on a les noirs, les verts, les bleus, les bruns dépendamment des régions. Donc ça fait beaucoup de bacs à installer. Il y a la collaboration des locataires qui n'est pas toujours là. Ça pose des problèmes importants dans certains cas même dans les immeubles de plus petite taille. On a dû intervenir parce que, sinon, ce sont les ratons laveurs qui intervenaient », raconte le président du Regroupement des habitations locatives, Martin Messier.

Composter aussi au restaurant

En restauration, un grand pas reste aussi à franchir. Au Café créatif Croquis, situé au centre-ville, le virage a été pris dès le projet-pilote de 2015. « Justement, c'est dans les commerces où on fait le plus de poubelles. Je vise le zéro-déchet. Pour moi, c'était super important », dit sa propriétaire, Sylvie Drouin.

Il aura fallu changer quelque peu les habitudes de travail, mais les employés coopèrent. Elle incite les autres à se joindre au mouvement. « Je sais qu'il y en a qui disent que ça ne fait pas de différence, mais je sais que chaque personne qui va composter et recycler va faire une différence en fin de compte. Pour moi, c'est ce que je peux dire. Qu'ils viennent me voir et je vais leur donner des trucs s'il le faut. »

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