Plus de poids pour les conseils scolaires et les parents d'élèves francophones au Canada

Une classe de niveau primaire, dans une école, avec un étui à crayons.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Il aura fallu 13 mois de discussions et de revendications pour aboutir à une entente, mais les conseils scolaires francophones, leurs communautés et les parents d'élèves seront consultés par le gouvernement fédéral dans tous les dossiers qui les touchent en matière d'éducation.
Cette nouvelle entente entre Patrimoine canadien, la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et la Commission nationale des parents francophones (CNPF) a été rendue publique à Ottawa jeudi.
Non seulement les communautés francophones auront leur mot à dire sur les transferts fédéraux en matière d'enseignement, mais le gouvernement fédéral devra aussi leur rendre des comptes.
« Dans le passé, on ne comprenait pas les rapports d'imputabilité des provinces et des territoires. On ne savait pas où allait l'argent », a expliqué en entrevue Roger Paul, le directeur général de la FNCSF. « Pour nous, ce n'était pas clair, la reddition de comptes, et on ne semblait pas tenir compte du rôle des conseils scolaires francophones. »
Cet accord redonne un pouvoir décisionnel aux organismes communautaires, qui sont les mieux placés pour décrire les besoins des élèves, selon M. Paul.
Ce n'est pas un fonctionnaire au ministère de l'Éducation, souvent anglophone, qui connaît les priorités et les besoins des communautés dans un contexte minoritaire. On est les mieux placés.
« Suite à une recommandation du comité permanent sur les langues officielles, Patrimoine canadien a accepté de signer une entente avec nos trois organismes afin qu'ils présentent au ministère de l'Éducation l'importance de consulter les communautés, les conseils scolaires et les parents », a dit M. Paul.
Avec les informations de Marie-Lou St-Onge