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Projet Montréal s'engage à créer une brigade d'inspection des chantiers

Alex Norris, Valérie Plante et Maeva Vilain, de Projet Montréal, lors d'une conférence de presse à Montréal le 6 septembre 2017.

Alex Norris, Valérie Plante et Maeva Vilain, de Projet Montréal, lors d'une conférence de presse à Montréal mercredi 6 septembre 2017.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

S'il est porté au pouvoir le 5 novembre prochain, Projet Montréal promet d'instaurer une équipe d'ingénieurs vouée à la surveillance des nombreux chantiers de la métropole, selon ce qu'a annoncé sa candidate à la mairie, Valérie Plante, mercredi.

« Des chantiers, il y en a beaucoup à Montréal et malheureusement, par manque d'inspections, souvent on se retrouve à devoir refaire des travaux par la suite », a déploré Mme Plante qui voit comme solution la création d'une « brigade des chantiers ».

Cette brigade serait composée d'une dizaine d'ingénieurs qui travailleraient en complémentarité avec les inspecteurs d'arrondissements. Contrairement à ces derniers, qui s'occupent « d'un millier de choses », comme le dit Valérie Plante, les ingénieurs de la brigade des chantiers sillonneraient la ville pour effectuer des inspections impromptues et s'assurer du respect des exigences et des devis techniques.

Les coûts engendrés par cette brigade sont évalués à trois millions de dollars par Projet Montréal, quoiqu'on n'ait « aucune idée du nombre total de chantiers à Montréal », précise Valérie Plante.

À long terme, la chef de Projet Montréal assure que la brigade ferait faire des économies à la Ville.

Après la police anti-trafic, la brigade d'inspection des chantiers

Il y a un peu plus de deux semaines, Projet Montréal avait annoncé son intention de créer une police anti-congestion (Nouvelle fenêtre) destinée à faciliter les déplacements lorsque des chantiers sont bloqués inutilement ou lorsque des voitures immobilisées entravent la circulation, par exemple.

Après la circulation, cette formation politique dévoile maintenant ses plans pour s'assurer de la qualité des travaux réalisés dans la ville, un enjeu que l'administration de Denis Coderre « a pris à la légère », d'après Projet Montréal.

«  »

— Une citation de  Valérie Plante, conseillère de ville dans l'arrondissement de Ville-Marie et chef de Projet Montréal

Refaire, ça coûte cher...

Mercredi, Valérie Plante était accompagnée en conférence de presse par Alex Norris, conseiller de Jeanne-Mance, qui dénonce « le gaspillage d'argent » lorsque des chantiers doivent être refaits dans de courts délais pour corriger des lacunes.

Le conseiller Norris cite en exemple des travaux effectués dans l'arrondissement d'Anjou en 2015, puis sur l'avenue du Parc-La Fontaine, en 2016.

Dans le cas d'Anjou, le bureau de l'inspecteur général de la Ville de Montréal (BIG) avait suspendu les opérations de pavage et de reconstruction des trottoirs, parce qu'ils ne correspondaient pas aux normes de qualité. La surveillance de ces travaux avait été confiée à SNC-Lavalin.

De manière générale, aux yeux d'Alex Norris, il peut y avoir « un conflit d’intérêts potentiel assez grave quand c’est le privé qui surveille le privé ».

Le conseiller de Ville dans Jeanne-Mance rappelle que la Commission Charbonneau avait mis en lumière la nécessité de renforcer l'expertise à l'interne à la Ville de Montréal. Une recommandation qui n’a pas fait l’objet d’un suivi de la part de l’administration centrale de la Ville, critique Projet Montréal.

Dans le cas du chantier sur l'avenue du Parc-La Fontaine, le BIG avait reçu une plainte de la part de Projet Montréal, qui estimait que les travaux avaient été « bâclés ».

« On a des chantiers, ça fonctionne » - Denis Coderre

Au sein de Projet Montréal, on considère que l'inspecteur général de la Ville de Montréal, avec ses « ressources limitées », devrait s'occuper « de dossiers encore plus importants ».

Mais pour le maire de Montréal, Denis Coderre, la situation actuelle est satisfaisante : « On a des chantiers, ça fonctionne », a-t-il commenté mercredi.

Le maire affirme que les chantiers sont menés dans le respect des échéances et des budgets. Et il se félicite de la présence de l'inspecteur général de la Ville.

Au sujet de Projet Montréal, M. Coderre a eu ces mots : « Moi je ne suis pas l’opposition de l’opposition. [...] Pour le reste, on va laisser les autres faire leur campagne ».

Coalition Montréal parle aussi d'infrastructures

Un autre parti d'opposition à l'Hôtel de Ville de Montréal est préoccupé par les chantiers visant à rajeunir les infrastructures de la métropole. Ainsi, Coalition Montréal a annoncé cette semaine qu'un ancien président de l'Ordre des ingénieurs du Québec et de l'Ordre des ingénieurs du Canada dirigera l'équipe du parti dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.

Il s'agit de Zaki Ghavitian qui, en 2011, portait les couleurs du Parti conservateur du Canada dans Laval-Les îles (Nouvelle fenêtre). Une circonscription qu'avait finalement remportée le néo-démocrate François Pilon.

Avec les informations de Benoît Chapdelaine

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