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Les professeurs du Cégep de Rimouski souhaitent un meilleur financement

La responsable des communications du SEECR, Patricia Posadas et son coordonnateur, Alain Dion

La responsable des communications du SEECR, Patricia Posadas et son coordonnateur, Alain Dion

Photo : Radio-Canada / Julie Tremblay

Radio-Canada

Le Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Rimouski (SEECR) compte accentuer la pression auprès du gouvernement afin qu'il change son mode de financement des cégeps.

Son coordonnateur, Alain Dion, considère que Québec doit cesser de financer les cégeps uniquement en fonction du nombre d'élèves inscrits et prévoir des budgets à long terme pour assurer la survie des programmes offerts en région.

Il considère qu'il faut agir maintenant pour contrer la baisse démographique qui, selon lui, pourrait mener certains cégeps à disparaître à long terme.

S'il n'y a rien qui se passe, nos collèges vont réellement être en difficulté parce qu'on arrive à des seuils de fréquentation qui sont limite. On le sait, l'enseignement collégial pour la région, c'est vital.

Une citation de Alain Dion, coordonnateur du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski

Le Cégep de Rimouski compte actuellement 2300 élèves, près de la moitié moins qu'au milieu des années 1990. Selon M. Dion, cette baisse de clientèle menace certains programmes :

« C'est un cercle vicieux, dit-il, moins il y a d'élèves, moins il y a de programmes et moins il y a de programmes, moins il y a d'élèves. »

Des phrases écrites en français sur un tableau dans une école.

Selon la sociologue Marie-Odile Magnan, obliger des élèves à parler le français en tout temps à l’école peut rendre leur intégration encore plus difficile.

Photo : Radio-Canada

Enseigner en français

Par ailleurs, le Syndicat des enseignantes et des enseignantes du Cégep de Rimouski considère que la loi 101 devrait être appliquée aux collèges.

Alors que plusieurs cégeps de la province envisagent d'offrir des formations bilingues en partenariat avec des cégeps anglophones afin de pallier leur baisse de clientèle, le Syndicat estime que ce type de partenariat ouvre la porte à un exode des établissements d'enseignement qui privilégient le français.

« Chaque fois qu'un jeune fait le transfert d'un collège francophone vers un collège anglophone, il emmène le financement avec lui. Donc, on est en train d'appauvrir les collèges francophones en plus d'angliciser nos jeunes francophones et anglophones. »

Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée a affirmé mardi qu'il souhaitait revoir le fonctionnement des cégeps de langue anglaise, où l'on compte de plus en plus d'étudiants francophones ou allophones. Il a cependant précisé que la loi 101 ne serait pas étendue aux cégeps.



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