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Des étudiants francophones s'opposent à l’idée d'une université de langue française en Ontario

Le vice-président de l'Association des étudiantes et étudiants de l'Université Laurentienne (AEF), Stéphane Bazinet

Le vice-président de l'Association des étudiantes et étudiants de l'Université Laurentienne (AEF), Stéphane Bazinet

Photo : Radio-Canada / Joël Ashak

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'Association des étudiantes et étudiants francophones de l'Université Laurentienne (AEF), dans le Nord de l'Ontario, rejette l'idée de créer une université de langue française dans la province.

L'AEF aimerait plutôt que le gouvernement ontarien investisse davantage dans les programmes francophones déjà existants au sein des institutions bilingues.

Dans un communiqué envoyé mardi, l'association étudiante déclare que « l'avenir de ces programmes est maintenant à risque en raison d'un manque de consultation à l'échelle provinciale quant à l'impact d'un nouvel établissement d'éducation postsecondaire francophone en Ontario. »

L’AEF dit s'opposer « catégoriquement » aux recommandations du rapport Adam et de l'annonce du gouvernement provincial quant à leur proposition pour une université francophone dans le centre-ville de Toronto.

Les étudiants craignent que l'institution proposée desserve seulement ceux qui ont les moyens de pouvoir vivre à Toronto.

«  »

— Une citation de  Communiqué de l'Association des étudiantes et étudiants francophones de l'Université Laurentienne (AEF)

L'association croit que le projet est prématuré. Elle demande qu'une future consultation « réellement provinciale » soit tenue pour mieux cerner les conséquences qu'une nouvelle université francophone aurait sur les institutions bilingues déjà en place.

«  »

— Une citation de  Communiqué de l'Association des étudiantes et étudiants francophones de l'Université Laurentienne (AEF)

Dans un tel contexte, l'association ajoute que le Grand Sudbury et le Nord ne peuvent se permettre d’appuyer une nouvelle institution à Toronto. Selon elle, « une nouvelle institution risque de laisser les programmes francophones déjà fragiles en plus grand péril. 

Le Conseil d’administration de l’AEF accuse par ailleurs la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), l’Assemblée de la francophonie (AFO) et le Regroupement étudiant franco-ontarien (REFO) de manquer de légitimité.

L'AEF tient à se dissocier de ces trois groupes qui, lundi, ont applaudi les recommandations du rapport Adam. Selon l'association, ces trois groupes de militants franco-ontariens ne partagent pas la même vision que ses membres ni celle de la majorité de la communauté franco-ontarienne.

L’Association des étudiantes et étudiants francophones de l'Université Laurentienne n'entend pas collaborer avec ces organismes dans le futur.

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