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Une première session réussie pour le certificat de common law en français de l'Université de la Saskatchewan

Des étudiants (au premier plan) du certificat de common law en langue française de l'Université de la Saskatchewan et des dignitaires étaient présents à l'inauguration officielle du programme en novembre 2016.

Des étudiants du certificat de common law en langue française de l'Université de la Saskatchewan et des dignitaires étaient présents à l'inauguration officielle du programme en novembre 2016.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La toute première session du nouveau certificat de common law en français (CCLF) s'est terminée ce printemps. Des étudiants et la directrice du programme en dressent un bilan positif.

Un texte de Carl Sincennes

Les étudiants en droit de l'Université de la Saskatchewan peuvent désormais obtenir un certificat de common law en français (CCLF) grâce à un partenariat avec l'Université d'Ottawa. Il s'agit du premier certificat du genre, intégré au baccalauréat, pour des étudiants inscrits dans une université anglophone au pays.

Au terme du programme de trois ans, les étudiants obtiennent un certificat de common law en français, en plus d'un baccalauréat en droit.

Les huit étudiants de la première cohorte ont pu suivre un cours de droit constitutionnel en français et avoir droit à des séances de mentorats durant le trimestre d'hiver 2017.

Caroline Magnan est la directrice du Programme pancanadien de common law en français.
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Caroline Magnan est la directrice du Programme pancanadien de common law en français.

Photo : Radio-Canada

La directrice du Programme pancanadien de common law en français, Caroline Magnan, dresse un bilan assez positif de cette session.

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— Une citation de  Caroline Magnan, directrice du Programme pancanadien de common law en français

Le CCLF est intégré au programme de droit de l'Université de la Saskatchewan et ne représente pas une charge de cours supplémentaire pour les étudiants.

Des étudiants de tous les horizons

Tava Burton étudie dans le programme de common law en français de l'Université de la Saskatchewan.
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Tava Burton étudie dans le programme de common law en français de l'Université de la Saskatchewan.

Photo : Radio-Canada

Tava Burton, comme certains de ses collègues, est issue des programmes d'immersion en français. Selon la Saskatchewanaise, c'est un agréable défi de faire un programme universitaire en français.

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— Une citation de  Tava Burton, étudiante du CCLF

Elle ajoute qu'il est important pour elle d'avoir une bonne connaissance des deux langues officielles du Canada.

Marie Digney étudie le droit dans le programme de common law en français de l'Université de la Saskatchewan.
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Marie Digney étudie le droit dans le programme de common law en français de l'Université de la Saskatchewan.

Photo : Radio-Canada / Carl Sincennes

C'est un peu le même constat de Marie Digney.

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— Une citation de  Marie Digney, étudiante du CCLF

Elle ajoute que, malgré un peu d'incertitude dans la grille de cours, elle est satisfaite du programme. Elle dit apprendre énormément, d'autant plus que le français n'est pas sa langue maternelle.

Le certificat permet aussi de faire un échange étudiant à Ottawa, de participer à un concours de plaidoirie simulée avec des équipes dans l'ensemble du Canada, d'être jumelé à des mentors ou encore d'effectuer un stage.

Au cours du prochain trimestre, à l'automne 2017, les étudiants de la Saskatchewan suivront cinq cours de leur choix, toujours en français, à l’Université d’Ottawa. Ils auront également droit à des séances de tutorat dans la langue de Molière chaque semaine.

Ce nouveau programme de certificat en droit bilingue à Saskatoon permet aux étudiants d'avoir le tiers de leur formation en français grâce, entre autres, à des cours magistraux qui sont offerts à distance par l'Université d'Ottawa.

Le programme a dépassé les frontières de la Saskatchewan et le cours de droit constitutionnel en français est également offert aux étudiants de l’Alberta et de la Colombie-Britannique en vertu du même partenariat.

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