Un homme accusé après un important piratage informatique à l'Université Laurentienne

Facade de l'université Laurentienne à Sudbury
Photo : Radio-Canada / Yvon Thériault
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après près de sept mois d'enquête, le Service de police du Grand Sudbury dépose des accusations contre un homme de 25 ans, relativement à un important piratage informatique survenu à l'Université Laurentienne en début d'année.
Lors de la brèche de sécurité (Nouvelle fenêtre), les informations bancaires, les notes et les renseignements personnels de plus de 2000 étudiants ont été consultés sans autorisation.
Les chefs d’accusation qui pèse contre l’individu :
- Utilisation non autorisée d’ordinateur
- Méfait à l’égard de données informatiques
- Violation de probation
Selon le Service de police du Grand Sudbury
Le Service de police du Grand Sudbury (SPGS) n’a pas voulu confirmer l’identité de l’accusé.
L’homme de 25 ans a été remis en liberté avec promesse de comparaître en cour le 6 septembre prochain.
Seule plainte formulée par l'université
Le sergent-détective Blair Ramsay du SPGS a indiqué à Radio-Canada qu'une seule plainte de piratage informatique a été reçue par l'Université Laurentienne cette année.
« À ma connaissance, il n'y a eu que cette enquête », affirme-t-il.
L'établissement scolaire a refusé notre demande d'entrevue, sous le prétexte qu'il s'agit d'une enquête au criminel.
En avril dernier, un étudiant, Spencer Brydges, a affirmé être derrière ce piratage. Il avait remarqué certaines failles dans le système de l’établissement et voulait mener sa propre enquête.
On n’a pu confirmer si l’homme accusé est bel et bien Spencer Brydges. Le diplômé en informatique de l’Université Laurentienne n’a pas retourné nos appels.
Avec les informations de Joël Ashak et de la CBC