Un organisme marin venimeux sur les plages de la Nouvelle-Écosse

Malgré son apparence, la galère portugaise n'est pas une méduse. Ses tentacules venimeux font neuf mètres en moyenne.
Photo : Radio-Canada / CBC/Cassie Williams
Trois observations d'une galère portugaise, communément appelée « vessie de mer », ont été confirmées cet été en Nouvelle-Écosse. Leur piqûre est très douloureuse et peut causer la mort dans certains cas.
Elle ressemble à une méduse, mais il s'agit d'une physalie, un organisme de l'ordre des siphonophores. La semaine dernière, un spécimen de cette espèce native des eaux tropicales a été repéré dans les eaux près d’Halifax.
Elles sont connues pour se répandre un peu partout, en fonction des systèmes météorologiques. « Si l’été est venteux et orageux, elles peuvent être emportées vers le nord. Elles ont déjà été observées en Nouvelle-Écosse, dans la baie de Fundy et sur le plateau néo-écossais plusieurs fois », mentionne Bethany Nordstrom, étudiante à la maîtrise en biologie à l’Université Dalhousie.
Mortelle dans certains cas
Cette bulle de couleur semble inoffensive, mais sa piqûre peut être fatale dans certains cas, indique Bethany Nordstrom. « Mais c’est généralement à cause d’une réaction allergique », ajoute-t-elle.
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« Je pensais que c’était un jouet »
Amy Clark était accompagnée de son copain et de son fils d’un an et demi à la plage Crystal Crescent, lorsqu'elle a vu l'animal.
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Elle a ensuite remarqué qu'elle n'avait pas affaire à une méduse habituelle. Son conjoint, qui a fait plusieurs voyages dans les régions tropicales, a tout de suite reconnu l’espèce. Avec un bâton, il l’a poussée hors d’atteinte de leur fils immédiatement.
Quoi faire en cas de piqûre?
Bethany Nordstrom recommande de rincer la peau avec du vinaigre et d’appliquer de la chaleur sur la zone affectée.
Elle indique que leurs tentacules font neuf mètres en moyenne, et peuvent s’allonger jusqu’à 30 mètres.
« Il faut être prudent si on en voit une, dit-elle. Ce qu'on voit à la surface ne correspond pas à ce qui se retrouve sous l’eau. »
L'étudiante encourage ceux qui repèrent une galère portugaise à en envoyer la photo, ainsi que des détails sur le lieu de la découverte à l'adresse jellyfish@dal.ca.