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Les édulcorants artificiels augmentent le risque d'obésité

Du sucre dans une cuillère

Plus de 40 % des adultes disent consommer des édulcorants artificiels régulièrement.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les consommateurs d'édulcorants artificiels devront y penser à deux fois avant de s'y fier pour perdre des kilos, selon des chercheurs de l'Université du Manitoba.

Alors que des produits tels que l'aspartame, la sucralose et la stévia sont de plus en plus utilisés pour remplacer le sucre, les scientifiques affirment que les édulcorants artificiels peuvent entraîner une prise de poids à long terme. Ces produits peuvent aussi accroître le risque de diabète, d’hypertension artérielle et de maladies cardiaques.

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— Une citation de  Meghan Azad, auteure principale de l'étude

D'après l'étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ), de nouvelles données indiquent que les édulcorants artificiels peuvent avoir un effet négatif sur le métabolisme, les bactéries intestinales et l’appétit.

Pour mieux comprendre leurs effets sur la santé, les chercheurs de l’Université du Manitoba ont procédé à une revue systématique de 37 études qui ont suivi plus de 400 000 personnes sur une période moyenne de 10 ans.

Les chercheurs ont aussi étudié 7 essais aléatoires d’environ 1 000 personnes obèses suivies pendant une moyenne de 6 mois.

Chez les patients obèses qui essayaient d'utiliser les édulcorants artificiels ou non nutritifs dans leur programme de perte de poids, il n’a pas été possible de démontrer que les sucres artificiels les avaient aidés à perdre du poids.

Boire de l'eau, c'est mieux!

Des observations plus longues ont, au contraire, montré un lien entre la consommation d’édulcorants artificiels et des risques relativement élevés de gain de poids, d'obésité et d’autres problèmes de santé.

« Il n’y a pas bénéfices clairs et il y a un risque pour la santé. Alors, pour moi, il vaut mieux choisir de boire de l’eau à la place », dit la professeure et auteure principale de l’étude, Meghan Azad.

« Compte tenu de l'utilisation répandue et croissante des édulcorants artificiels et de l'épidémie actuelle d'obésité et de maladies apparentées, il faut davantage de recherche pour déterminer les risques à long terme et les avantages de ces produits », dit-elle.

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— Une citation de  Meghan Azad, auteure principale de l'étude

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