ArchivesIl y a 30 ans : le déluge de Montréal

Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Nombreux se souviendront du 14 juillet 1987. Cette journée-là, un véritable déluge s'abat sur Montréal. Pendant deux heures, une pluie diluvienne déverse plus de 100 millimètres de précipitations (Nouvelle fenêtre). Retour sur ce cas de force majeure qui demeure encore aujourd'hui un record de pluie pour la métropole québécoise.
Montréal a été mise sens dessus dessous cet après-midi alors que des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville. Les rues sont devenues des torrents, la circulation a été complètement paralysée. D’ailleurs, des autoroutes et une bonne partie du réseau de métro demeurent encore fermées ce soir.
C’est ainsi que s’ouvre le Téléjournal du 14 juillet 1987, animé par Céline Galipeau. Après cinq jours de canicule, les violents orages ont pris Montréal par surprise en ce mardi après-midi. La ville semble au bord de l’apocalypse. La journaliste Sonia Duguay dresse dans son reportage un portrait de la journée : voitures submergées, égouts débordés, transports en commun paralysés, ville sans électricité et citoyens dépassés par les événements.
Ce n’est que plus tard qu’on réalisera l’ampleur des dégâts. Plus de 350 000 citoyens sont privés d’électricité, alors que 50 000 voient leur logement sinistré. Les dommages matériels et les réclamations s’élèvent à près de 220 millions de dollars. Plusieurs quartiers de la ville seront décrétés zones sinistrées.
L’envergure et la complexité de la crise inciteront les autorités municipales de Montréal à se doter du Bureau des mesures d’urgence en 1988. Un organisme qui assure désormais la coordination des mesures d’urgence lors de catastrophes climatiques. En 1997, l’organisme change de nom et devient le Centre de sécurité civile, sous l’autorité de la Communauté urbaine de Montréal.
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