Un important projet d’usine est compromis à Bécancour

Échantillons de métaux dits de terres rares
Photo : Courtoisie : Samdim
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'entreprise Minéraux rares Quest se place sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. Son projet d'usine de terres rares à Bécancour qui créerait près de 400 emplois, est compromis.
Minéraux rares Quest aurait perdu l'investissement d'un joueur important, indique-t-elle.
Un grand conglomérat industriel ayant des intérêts dans la construction, les mines et les hydrocarbures, a choisi de ne pas effectuer l’investissement dans le projet Quest, « tel que prévu dans le Protocole d’entente signé le 2 novembre 2016 », peut-on lire dans le communiqué.
La procédure a pour effet de protéger l'entreprise de ses créanciers pour les 30 prochains jours au moins.
La Bourse de Toronto ( TSX ) a indiqué que les négociations sur les titres de la Société seront suspendues.
L'entreprise cherche des solutions financières, par exemple trouver d'autres partenaires ou encore être fusionnée ou acquise par une autre société.
Décision inattendue
Le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, ne s’attendait pas à une telle nouvelle. « Évidemment que ça m’inquiète », a-t-il affirmé en entrevue à l’émission Facteur matinal.
Il n’a cependant pas été surpris.
On a été habitué à recevoir des nouvelles comme celle-là au cours des quatre dernières années.
Le maire estime que rien ne présageait un tel revirement lorsqu’il a rencontré des représentants de la compagnie au mois de mars.
Il relate que l’entreprise faisait alors de la recherche pour développer de nouveaux procédés de transformations, qui devaient être présentés devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.
Un projet d'envergure
En 2014, Minéraux rares Quest avait prévu investir 1,6 milliard de dollars à Bécancour pour la construction de deux usines.
Une première usine d'hydrométallurgie et une autre de séparation des terres rares.
La mise en service des installations était prévue pour 2019 et devait créer 385 emplois.