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Des chercheurs en mission pour sauver le Saint-Laurent

Photographié de côté

Le navire Lampsilis

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le navire de recherche scientifique de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le Lampsilis, se lance dans la plus importante mission de recherche depuis son acquisition en 2005. Quelque 12 personnes, professeurs ainsi que chercheurs du Québec et de l'Ontario, tenteront de comprendre, notamment, les raisons pour lesquelles l'état du fleuve Saint-Laurent se détériore.

Un texte de Sarah Désilets-Rousseau

Les chercheurs parcourront 1000 kilomètres à son bord pour mesurer la présence de rejets dans l’eau du fleuve.

«  »

— Une citation de  Gilbert Cabana, professeur à l’UQTR et cochef de la mission
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Le professeur et cochef de mission, Gilbert Cabana

Photo : Radio-Canada

Les scientifiques comptent mesurer les conséquences de la présence de résidus sur l’état du fleuve Saint-Laurent. « Ce qui nous inquiète beaucoup, c’est que l’état du fleuve change très rapidement en ce moment », explique le professeur Gilbert Cabana.

Types de rejets analysés :

  • coliformes fécaux provenant entre autres des eaux usées des villes;
  • pesticides et autres produits de l’agriculture;
  • produits pharmaceutiques.

Selon le chercheur, l’état du fleuve s’est beaucoup détérioré au cours des dernières années.

« Le fleuve existe depuis des millénaires. Dans les 30 dernières années, on a des apports d’origine urbaine et agricole qui sont énormes, des sédiments qui sont rapportés au fleuve dans des quantités astronomiques », explique-t-il.

Sans vouloir être alarmiste, Gilbert Cabana croit que cette mission est essentielle pour l’avenir. « Les choses changent et il faut avoir des données pour éclairer les décisions qui vont être prises plus tard », indique Gilbert Cabana.

D’autres missions à venir

Cette mission du Lampsilis est possible grâce à une aide financière de 110 000 $ du Réseau Québec Maritime, un organisme créé en 2016 et financé par le gouvernement du Québec.

En 2015, des chercheurs avaient dénoncé les conséquences des coupes du gouvernement du Canada sur les missions à venir du navire. Les professeurs souhaitaient que Québec intervienne.

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Le recteur de l'UQTR, Daniel McMahon

Photo : Radio-Canada

Il semblerait que sa pérennité sera assurée. « Il y a une bonne nouvelle qui va être annoncée dans les prochains jours. [On tente de rassembler tous les] intervenants pour être en mesure d’en faire l’annonce, mais effectivement, on a été entendus », a expliqué le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon.

Dans son dernier budget, Québec a alloué 1,8 million de dollars spécifiquement pour les missions du Lampsilis.

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