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Prise de son: le voyage musical de l’été

Jean-François Breau et Éloi Painchaud

Jean-François Breau et Éloi Painchaud

Photo : Jean Bernier

Radio-Canada

Prise de son, c'est le titre de la nouvelle émission qu'animera Jean-François Breau en compagnie du directeur musical Éloi Painchaud qui sera diffusée à la télé et à la radio d'ICI Radio-Canada.

La série de neuf émissions Prise de son propose des rencontres avec de jeunes auteurs-compositeurs-interprètes qui accueillent dans leur communauté deux autres musiciens pour nous faire découvrir leurs chansons et leur coin de pays. En seulement 72 heures, ils doivent fusionner leurs univers musicaux.

Jean-François Breau et son équipe ont sillonné les routes du pays et se sont arrêtés à Whitehorse, Moncton, Edmonton, Maliotenam, Charlottetown, Varennes, Kapuskasing, Bourget et Meteghan.

Jean-François Breau explique son premier contact avec la production : « Au départ j’ai accepté d’animer l’émission en disant à tout le monde que j’étais là pour faire des voix, pour accompagner les artistes à la guitare, je n’ai pas peur de me rouler les manches ».

Jean-François Breau s’est rapidement rendu compte qu’il n’était pas le seul à vouloir s’investir dans le projet : « Alain Arseneau [réalisateur-coordonnateur], Éloi Painchaud et moi, nous avions une vision commune, élever la barre le plus haut possible. On a une opportunité, je parle en on parce que je suis encore Acadien, il y a une fierté supplémentaire de sortir cette émission d’ici à Radio-Canada Acadie qui va passer sur le réseau pour être vue par tout le pays ».

Le directeur musical de l’émission Prise de son, Éloi Painchaud.

Le directeur musical de l’émission Prise de son, Éloi Painchaud.

Photo : Radio-Canada / Pascal Gervais

De son côté, le directeur musical de l’émission Éloi Painchaud, croit que les rencontres entre les artistes ont provoqué de beaux moments d’échanges autour de la musique : « Avec Prise de son, on a essayé de mettre sur écran une proximité entre les artistes et le public. On a trouvé des lieux où nous avons enregistré les émissions qui proposaient une proximité, un petit café, la salle paroissiale, des lieux de passage petits qui permettaient qu’on soit assis les uns sur les autres, on voulait montrer à l’écran que c’est de là que naît l’essence de ce qu’on fait, c’est à hauteur d’homme, c’est à portée de bras puis c’est à portée du coeur ».

Kevin McIntyre ajuste l'éclairage à l'enregistrement de Prise de son

Kevin McIntyre ajuste l'éclairage à l'enregistrement de Prise de son

Photo : Radio-Canada / Claude Dubé

Le réalisateur-monteur des émissions de télévision de Prise de son, Kevin McIntyre, affirme que l’aventure lui a ouvert les yeux : « Le milieu minoritaire francophone force les auteurs-compositeurs-interprètes à être meilleurs, pour leurs textes, leurs arrangements musicaux, sûrement parce qu’ils doivent travailler plus fort pour se démarquer, pour faire leur chemin. »

Il n'est pas rare depuis quelques années de voir des artistes passer du français à l'anglais, l'instant d'une pièce ou d'un album.

C’est pourtant le contraire pour les participants qui évoluent presque tous dans des milieux minoritaires francophones, un fait qui fait réfléchir Kevin McIntyre : « Je pense entre autres à Sophie Villeneuve à Whitehorse, elle veut continuer de faire de la musique en français même si elle est vraiment isolée du reste du pays. Elle a une flamme et réussit même à rallier des anglophones de sa région à sa musique. »

L'auteure-compositrice-interprète Sophie Villeneuve et Jean-François Breau sur la passerelle de Whitehorse au Yukon.

L'auteure-compositrice-interprète Sophie Villeneuve fait découvrir Whitehorse à l'animateur de Prise de son, Jean-François Breau.

Photo : Radio-Canada / Monique Bourque

Kevin McIntyre a aussi découvert lors des tournages une culture qui doit, selon lui, obtenir plus de visibilité : « Durant la tournée j’ai été mis en contact avec des communautés autochtones via les artistes des Premières Nations et d’après moi, on doit se connecter avec eux, s’unir avec eux parce que nous ne connaissons pas leur histoire, elle n’est pas enseignée dans nos écoles. Ce contact reste un fait marquant pour moi, tant culturel, qu’humain ».

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