Conciliation travail-famille très difficile pour les pères, selon un sondage

Notre top dix pour la fête des pères
Photo : Radio-Canada
Une enquête commandée par le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP) révèle que les pères québécois éprouvent des difficultés à concilier la vie professionnelle et la vie familiale.
Entre le boulot, les tâches ménagères, les courses, la garderie, les cours de natation et les pratiques de soccer, les parents peinent souvent à reprendre leur souffle.
La bonne nouvelle, c’est qu’en 2017, les mères québécoises peuvent davantage compter sur leurs conjoints, qui passent deux fois plus de temps avec leurs enfants qu’il y a 30 ans.
Le sondage du RVP indique que 96 % des papas du Québec croient qu’il est important de s'impliquer auprès de leurs enfants et que 38 % estiment que la société valorise l'implication des pères autant que celle des mères.
Près de 40 % des 1000 répondants considèrent toutefois que la conciliation travail-famille est difficile, alors que 71 % des pères travailleurs se sentent coupables quand leurs engagements professionnels empiètent sur ceux du foyer.
La moitié de ceux-ci seraient même prêts à changer d’emploi si un patron leur offrait de meilleures conditions pour s’ajuster aux priorités familiales.
S’ils avaient le choix, 56 % d’entre eux accepteraient volontiers une réduction de salaire de 10 % pour pouvoir passer 10 % plus de temps en famille.
Dans les cas de séparation, le nombre de gardes partagées est maintenant de 20 %, et celui de gardes exclusives aux pères de 14 %.
Près d’une famille monoparentale sur quatre est présentement menée par un homme.