Terminées, les classes à trois niveaux à l'école Rose-des-Vents

Un message placé devant l'école alternative Rose-des-Vents à Montréal où des parents et des professeurs manifestent pour sauver des classes multiniveaux.
Photo : Radio-Canada / Dominic Brassard
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'Alliance des professeures et professeurs de Montréal défend sa décision de ne pas renouveler l'entente annuelle qui permet à l'école alternative Rose-des-Vents d'offrir des classes regroupant des élèves de trois niveaux scolaires.
Ce mode de fonctionnement est en place depuis 30 ans, mais il ne s'appliquera pas à la prochaine rentrée scolaire, en raison du refus du syndicat.
Ce dernier justifie sa décision par le fait que leur convention collective permet de regrouper seulement deux niveaux dans une même classe.
« Ce sont toutes les écoles et les centres de la Commission scolaire de Montréal qui revoient leur projet éducatif et qui demandent des ententes à la pièce », explique Catherine Renaud, présidente de l’Alliance.
Comment va-t-on défendre collectivement nos 200 établissements? Ce ne sera pas gérable. On ne peut pas avoir des conventions collectives adaptées pour chacun.
Elle estime que ce genre de dérogation affaiblit le rapport de force du Syndicat face à l’employeur.
Les enseignants de l’école, qui jouissent de l'appui des parents, ont déposé une demande au Tribunal administratif du travail pour pouvoir maintenir les classes regroupant trois niveaux l’an prochain.
De son côté, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) est déjà prête à accorder une dérogation à l’école Rose-des-Vents, comme c’est le cas depuis trois décennies, tout en demandant une plus grande souplesse au syndicat des enseignants.