Un parc pour tous les enfants dans l'Est ontarien, même ceux avec un handicap

Le parc de Sacha est notamment adapté pour accueillir les fauteuils roulants.
Photo : Radio-Canada / Denis Babin
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Qu'ils soient malvoyants, en fauteuil roulant ou aux prises avec un retard de développement, tous les enfants peuvent s'amuser au parc de Sacha, à L'Orignal, dans l'Est ontarien.
Inauguré vendredi, le parc a vu le jour grâce au soutien des membres de la communauté. Son ouverture représente la consécration de trois ans de travail pour ses promoteurs.
Le projet a été porté à bout de bras par Jason Chenier et Jacquelyn Standing en l’honneur de leur fils Sacha, décédé le 9 juin 2014 des suites de complications liées à l’épilepsie. Sacha était né avec un handicap physique.
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« Pendant plusieurs années, c’était notre rêve de se doter d’un endroit qui était accessible et inclusif à l’égard de tous les enfants, peu importe leur handicap, ou les défis qu’ils doivent affronter », expliquent les deux parents.
Le parc de Sacha est doté de jeux sensoriels, de même que de panneaux permettant aux enfants avec des difficultés langagières de communiquer leurs besoins. Il y a aussi une glissade et une balançoire accessibles aux personnes en fauteuil roulant. De plus, on n'y retrouve aucune structure de jeu élevée.
M. Chenier, explique que tout a été pensé pour que tout le monde puisse y trouver son compte.
« Si vous êtes en chaise roulante, vous pouvez passer n’importe où. Le caoutchouc est fait pour être capable de glisser facilement avec une chaise. Et si un enfant tombe, c’est un caoutchouc assez flexible », dit-il.
Appui financier de la communauté
La première phase du projet a coûté près de 400 000 $. Si le parc de Sacha a pu voir le jour, c’est en grande partie grâce au soutien de généreux donateurs, y compris la famille, mais aussi de membres de la communauté qui ont organisé des activités de financement.
« C’est un parc assez dispendieux. Sans l’appui de la communauté avec les levées de fonds, les dons et les subventions, ça ne serait pas possible de bâtir un parc de même », affirme M. Chenier.
Des citoyens ont aussi contribué de leur temps pour construire le parc, lors d'une journée de construction communautaire en septembre dernier.
D'après un reportage du journaliste Denis Babin