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Une cinquantaine de Guatémaltèques travailleront aux Serres Toundra

Les Serres Toundra

Les Serres Toundra de Saint-Félicien

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Dans un mois, 48 travailleurs originaires du Guatemala viendront s'installer dans la région pour travailler aux Serres Toundra de Saint-Félicien. Le président de l'entreprise, Éric Dubé, précise qu'il était nécessaire de recruter ces employés étrangers en raison d'un manque de personnel.

Un texte de Mélissa Savoie-Soulières

Le président de l’entreprise s’attendait à devoir recruter à l’étranger un jour, mais jamais aussi rapidement.

« Trouver 500 personnes ici, je ne pense pas qu’on aurait été, honnêtement, capable, mais je n’aurais pas cru être obligé d’en trouver pour la section un. C’est sûr qu’on s’est fait jouer un tour parce que, nous autres, on avait calculé que 100 personnes pour la phase un, ça serait suffisant. On voit que non. Avec les Guatémaltèques, on va être environ 160, 170 personnes qui vont travailler dans les serres », a-t-il expliqué en entrevue à l'émission L'heure de pointe.

Même si des travailleurs internationaux arriveront sous peu, le président des Serres Toundra affirme que l'entreprise est « la serre qui engage le plus de personnes locales au Québec […] en termes de proportions ».

Les Serres Toundra veulent reprendre la production de concombres libanais dès le mois d’août. Comme cette production demande plus de travail, l’arrivée des Guatémaltèques permettra de la relancer.

Conditions de travail

Les travailleurs étrangers sont inclus dans la convention collective. « Il n’y a pas deux poids, deux mesures. Il n’y a pas de clause orpheline », mentionne le président des Serres Toundra.

Un nouveau syndicat a d’ailleurs été élu mardi et un contrat de travail doit bientôt être négocié.

Par ailleurs, Éric Dubé promet qu’il n’y aura pas de mises à pied causées par l’embauche de travailleurs étrangers.

Les Guatémaltèques commenceront à travailler au mois de juillet. Ils seront dans la région pendant un an. Avant de quitter le Lac-Saint-Jean, ils formeront un nouveau groupe de travailleurs qui sera ici une autre année.

Les employés pourront donc retourner chez eux pendant un an, avant de revenir au Québec travailler une autre année.

« On s’entend que c’est beaucoup plus dispendieux d’avoir des travailleurs du Guatemala que des gens qui viennent d’ici. Il faut payer les billets d’avion, il faut payer les visas », précise Éric Dubé.

Les travailleurs seront logés près des Serres Toundra.

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