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La Vérif : faut-il réduire le nombre d'examens pour les élèves du Québec?

Des élèves prennent des notes dans une salle de classe.

Des élèves prennent des notes dans une salle de classe.

Photo : iStock

Radio-Canada

Alors que le ministre de l'Éducation du Québec, Sébastien Proulx, ouvre le débat sur le nombre d'examens et les façons d'évaluer les apprentissages des élèves, Radio-Canada a voulu savoir jusqu'à quel point les jeunes Québécois ont plus d'examens qu'ailleurs.

Un texte de François Cormier et Nathalie Lemieux

Radio-Canada a comparé la situation au Québec avec celle de deux provinces canadiennes. Il apparaît que les élèves québécois ont trois fois plus d'épreuves ministérielles que ceux de l'Ontario et de la Colombie-Britannique.

 

La Colombie-Britannique a d'ailleurs réduit le nombre d'évaluations l'an dernier pour se concentrer uniquement sur la langue et les mathémathiques.

On dit oui aux épreuves ministérielles, mais on pense que certaines devraient être réduites. On demande aussi au ministère de réviser les outils de correction qui sont trop lourds et pas assez objectifs.

Une citation de Nathalie Morel, vice-présidente à la vie professionnelle, Fédération autonome de l’enseignement (FAE)

La vérif

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La Vérif

Au Québec, le débat ne touche pas uniquement le nombre d'examens. Il touche aussi la complexité de certaines épreuves.

Par exemple, l'examen de mathématiques en sixième année du primaire comporte huit parties, dont des résolutions de problèmes complexes qui prennent plusieurs heures et un questionnaire. Cet examen est tellement complexe et long qu'il se fait sur une période de cinq jours.

Quand le renouveau pédagogique est arrivé, il y avait une inquiétude que les élèves ne soient plus suffisamment préparés au secondaire. Au primaire, on s’est mis à insérer des épreuves ministérielles. C’était censé être temporaire pour faire l’amorce du nouveau programme. Dans les faits, elles existent encore et ça fait 15 ans

Une citation de André-Sébastien Aubin, professeur d’éducation et de pédagogie à l’UQAM et spécialiste de la méthodologie d’évaluation en éducation

En Finlande, il n'existe pas d'examen national avant l'âge de 15 ans. Ce sont les enseignants dans les écoles qui évaluent les compétences de leurs protégés. En France, par contre, les épreuves de la fin du lycée sont extrêmement stressantes et elles ont un impact direct sur l'avenir de l'élève.

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