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Premier ciel : l'heptade au FGMAT, un voyage en famille en Abitibi

Le spectacle Premier ciel : l'heptade au FGMAT

Le spectacle Premier ciel : l'heptade au FGMAT

Photo : Radio-Canada / Félix B. Desfossés

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Louis Valois et Monique Fauteux d'Harmonium étaient fébriles quelques heures avant la présentation du spectacle Premier ciel : l'heptade au Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue, mardi. Ils ont eux-mêmes foulé les planches de scènes de la région il y a 40 ans, mais cette fois, c'est leur fille, Julie Valois, qui allait le faire, entourée de six musiciens.

Un texte de Félix B. Desfossés

Harmonium et l'Abitibi-Témiscamingue

Une publicité précédant le spectacle d'Harmonium à Rouyn en 1975
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Une publicité précédant le spectacle d'Harmonium à Rouyn en 1975

Photo : Archives André Ocheduszko

Le 10 mai 1975, Harmonium est venu donner un spectacle mémorable au Forum de Rouyn, aujourd’hui l’aréna Jacques Laperrière. Le groupe venait à peine de lancer son deuxième album, Si on avait besoin d'une cinquième saison. Le Théâtre du Cuivre, visité quelques années auparavant par Serge Fiori et sa bande ne suffisait plus pour accueillir tous leurs fans.

Pour obtenir une meilleure acoustique dans l’aréna, les organisateurs ont fait installer des parachutes au plafond, de manière à absorber les réverbérations.

Mais Louis Valois, bassiste, se souvient aussi des immenses personnages qui assuraient la sécurité de l’événement autour de la scène. « Ça prend de la sécurité et il n’y avait pas de sécurité ici à ce moment-là, donc ils ont engagé les motards du coin! Sérieusement! Et j’ai vérifié avec Serge et il dit : « Oui, je me souviens clairement, ils avaient engagé les motards! » Tu les mets sur ton bord… c’est vrai! », relate-t-il.

Il s’agissait de motards originaires de Ville-Marie, semble-t-il, là où Harmonium allait plus tard donner un autre concert d’aréna. Là-bas, Louis Valois se remémore avoir joué sur une scène improvisée, construite en minces planches de « plywood » qui se sont rapidement mises à gondoler pendant leur prestation!

En terrain chaleureux

Jean Royal, président du FGMAT, Monique Fauteux et Louis Valois présentent le spectacle Premier ciel : l'heptade sur scène
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Jean Royal, président du FGMAT, Monique Fauteux et Louis Valois présentent le spectacle Premier ciel : l'heptade sur scène

Photo : Radio-Canada / Félix B. Desfossés

Après toutes ces années, M. Valois et sa conjointe Monique Fauteux semblaient enchantés de revenir dans la région.

Mardi soir, Mme Fauteux assistait au spectacle de Jake Shimabukuro au FGMAT et a constaté la qualité d’écoute du public de la région. « Je pense que cette écoute-là m’a autant émue que le show », dit-elle.

En vue du spectacle que leur fille Julie allait donner mercredi soir avec Premier ciel, les parents étaient fébriles, voire nerveux. « Je suis fière de notre fille, je suis fière de tous ceux qui sont là ce soir, le groupe au complet, mais en même temps ça m’énerve parce qu’il y a toujours une petite fébrilité d’aller entendre le début de quelque chose comme ça parce qu’on y a été, mais pas de cette façon-là […] C’est de sentir qu’on ouvre quelque chose. Pendant deux heures, c’est ça qui se passe, une histoire va se conter durant deux heures. »

Premier ciel, une expérience riche et profonde

Julie Valois du groupe Premier ciel, en spectacle à Rouyn-Noranda
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Julie Valois du groupe Premier ciel, en spectacle à Rouyn-Noranda

Photo : Radio-Canada / Félix B. Desfossés

Et ces deux heures ont enchanté le public. Non seulement Louis Valois et Monique Fauteux ont-ils eu droit à une ovation debout lorsqu’ils présentaient le spectacle sur scène, mais les musiciens ont aussi reçu le même traitement à plusieurs reprises au cours du spectacle et pas seulement à la fin.

Premier ciel incarne L’Heptade d’une manière tout à fais fraîche, unique, et humble, avec un respect ainsi qu’un professionnalisme remarquable. Par-dessus tout, le groupe nous fait réaliser à quel point L’Heptade était une œuvre complexe, grandiose, profonde et achevée, un disque et un spectacle dont le niveau qualité musicale et artistique n’a peut-être jamais été égalé depuis au Québec.

Que Julie Valois, fille de deux membres d’Harmonium, fasse partie de ce spectacle lui donne une valeur patrimoniale encore plus profonde.

« Elle a fait une audition comme tout le monde, il n’y avait pas de pression, assure son père. Elle a été acceptée après l’audition. On était super contents. On a une très très grande fierté, mais elle a la difficulté aussi d’être l’enfant de la balle… Avec Serge, on a engagé Julie pour faire des voix cet été sur une pièce. C’est un peu l’enfant d’Harmonium, Julie. »

Au Festival des guitares du monde, c’est aussi un peu la nouvelle famille élargie d’Harmonium qui s’est présentée, mardi dernier.

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