Le président américain marque son empreinte en Israël

Donald Trump devant le mur des Lamentations
Photo : Reuters
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Donald Trump, qui souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, est devenu lundi le premier président américain en fonction à se rendre au mur des Lamentations, à Jérusalem-Est.
Le président Trump a été accueilli avec les plus grands honneurs à son arrivée dans le pays, lundi. Il est le premier président américain à visiter aussi rapidement l'État hébreu après son élection.
Je suis venu sur ces terres sacrées pour réaffirmer les liens durables entre les États-Unis et Israël.
Il est toutefois resté muet sur sa promesse de déménager l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, qui risque de mécontenter les Palestiniens.
Pour Israël, Jérusalem constitue sa capitale indivisible, tandis que les Palestiniens veulent faire de la partie est de Jérusalem la capitale de l’État auquel ils aspirent.
Après des années de relations tendues avec l'administration Obama, le premier ministre Benyamin Nétanyahou et le président d'Israël Reuven Rivlin attendaient avec impatience le chef de la Maison-Blanche.
M. le président, nous sommes heureux que l'Amérique soit de retour chez nous.
Donald Trump s'est ensuite rendu au mur des Lamentations à Jérusalem-Est, un lieu saint du judaïsme. Il a qualifié cette expérience d’inoubliable.
Coiffé d'une kippa noire, il a touché le mur sacré et a placé dans une crevasse un bout de papier contenant une prière, comme le veut la tradition juive.
Le président Trump, un protestant, a écrit un mot dans le grand livre posé sur la place devant le mur. « Ce fut un grand honneur. Paix », a-t-il écrit.
Il a aussi visité la basilique catholique du Saint-Sépulcre, le lieu le plus saint du christianisme.
Relancer le processus de paix
Donald Trump a réitéré son intention de relancer le processus de paix entre Juifs et Palestiniens. Les pourparlers sont au point mort depuis avril 2014.
« Ces négociations seront difficiles, mais je crois que nous pouvons réussir », a-t-il affirmé.
Il n’a toutefois pas donné d’indications sur la manière dont il comptait y parvenir.
« Pour la première fois de ma vie, je sens qu'il y un véritable espoir pour du changement », a renchéri Benyamin Nétanyahou.

Le président américain Dolnald Trump et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.
Photo : EPA / Abir Sultan
Donald Trump a déjà soutenu qu'il serait plus facile que prévu de régler ce conflit sur lequel ses prédécesseurs se sont cassé les dents. Il estime que les conditions sont maintenant réunies, aussi bien en Israël que dans les pays arabes, pour conclure ce qu'il a appelé « l'ultime entente ».
Toutefois, l'espoir d’une paix est pour l'instant bien loin de la réalité, en Cisjordanie, où Palestiniens et soldats israéliens s'affrontent toujours.
Le casse-tête de la paix au Proche-Orient sera l'occasion pour le président américain de démontrer ses talents de négociateurs afin de ramener à la même table Juifs et Palestiniens.
Mardi à Bethléem, Donald Trump subira un premier test en tentant de convaincre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de participer, lui aussi, à de futures négociations de paix.
Israël a accordé dimanche plusieurs concessions économiques aux Palestiniens, à la demande du président américain, en vue rétablir la confiance entre les deux camps.
Avec les informations de Associated Press et Agence France-Presse