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Les travailleurs de la construction du Bas-Saint-Laurent prêts pour la grève

Travailleurs de la construction en grève (Archives)

Travailleurs de la construction en grève (Archives)

Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Plus d'une centaine de travailleurs de la construction du Bas-Saint-Laurent sont sortis gonflés à bloc d'une rencontre syndicale mardi soir. L'Alliance syndicale, qui représente 175 000 travailleurs de la construction au Québec, leur a demandé de se préparer pour la grève.

Un texte d’Édith Drouin

Les applaudissements et les clameurs des travailleurs du Bas-Saint-Laurent pouvaient s’entendre à l’extérieur de la salle où ils s’étaient rassemblés à l’hôtel Rimouski. Faute d’avancement dans les négociations avec l’employeur, les représentants syndicaux ont évoqué la possibilité d’un conflit de travail à partir du 24 mai.

À la sortie de la rencontre diffusée aux quatre coins de la province à partir de Montréal, les travailleurs semblaient pour la plupart prêts à faire la grève si la partie patronale n’était pas prête à faire plus de concessions.

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— Une citation de  Denis Roussel, monteur d’acier

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— Une citation de  Patrick Béland, Charpentier-menuisier

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— Une citation de  Michel Blanchard, millwright

Les horaires de travail sont un des éléments qui opposent les deux parties. La partie patronale voudrait avoir plus de flexibilité et pouvoir, par exemple, demander aux travailleurs de commencer leur journée de travail plus tôt le matin.

Les travailleurs dénoncent quant à eux la volonté des patrons d'abolir la semaine de travail de cinq jours. Ils martèlent que cette mesure aura un impact négatif sur leur vie familiale.

De son côté, l’Association de la construction du Québec (ACQ) reproche également au syndicat de ne pas vouloir faire de compromis. Son porte-parole, Éric Côté, fait notamment allusion à l’offre « finale » déposée par les représentants syndicaux jeudi dernier qui, selon lui, ne prenait pas en compte les demandes de la partie patronale.

Il indique toutefois que de nouveaux processus pour faire avancer les négociations ont été engrangés après une rencontre avec la ministre responsable du Travail, Dominique Viens, mardi après-midi.

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