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Bois d’oeuvre : plusieurs usines au ralenti en raison de l'imposition de droits compensatoires

L'affiche de la scierie Mistassini et du bois d'oeuvre

La scierie de Mistassini est durement touchée par la crise du bois d'oeuvre.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Cinq usines du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont éliminé des quarts de travail en raison de l'imposition de droits compensatoires sur le bois d'oeuvre par les États-Unis. Cette nouvelle mesure est en vigueur depuis lundi.

Une vingtaine de travailleurs se retrouvent au chômage à l’usine de Normandin et à celle de Girardville. Une trentaine d’employés sont dans la même situation à Saint-Félicien et Dolbeau-Mistassini. Une cinquantaine d’autres personnes sont touchées à Saint-Thomas-Didyme. Au total, environ 1200 travailleurs sont touchés à l’échelle du Québec.

«  »

— Une citation de  Daniel Leblond, président du syndicat Unifor de la scierie de Dolbeau-Mistassini

La situation entraîne un retard dans les opérations forestières. Elles devaient commencer lundi matin, mais elles débuteront finalement à la fin mai. Le transport forestier, lui, est déplacé à la fin du mois de juin.

Une lettre au ministre fédéral

Les élus, les entreprises et les syndicats demandent au gouvernement fédéral d’intervenir dans ce dossier.

Deux usines de Produits forestiers Résolu, celle de Kénogami et celle de Dolbeau-Mistassini, sont menacées de fermeture en raison de cette nouvelle crise forestière.

Les maires de Saguenay et Dolbeau-Mistassini ont envoyé une lettre commune au ministre fédéral du Commerce international, François-Philippe Champagne.

« On demande au gouvernement fédéral d’intervenir, de venir en aide à Résolu et surtout à nos citoyens et à nos travailleurs », explique le maire Jean Tremblay.

«  »

— Une citation de  Richard-Hébert, maire de Dolbeau-Mistassini

Les deux maires affirment que Produits forestiers Résolu ne pourra pas continuer de verser indéfiniment 2,6 millions de dollars par mois en pénalité aux États-Unis. Ils estiment qu'il est temps d'agir pour éviter la fermeture de l’usine de Kénogami et de celle de Dolbeau-Mistassini ainsi que des scieries qui les alimentent.

Rappelons que le gouvernement du Québec est prêt à débourser 300 millions de dollars en garanties de prêt pour soutenir l’industrie forestière.

Le premier ministre Philippe Couillard demande au gouvernement Trudeau de fournir une aide complémentaire à celle de Québec.

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