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La Vérif : la qualité de l'eau potable des communautés inondées menacée

Maisons inondées à Gatineau

Inondations à Gatineau

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Radio-Canada

Dans les régions du Québec touchées par les inondations, les autorités de santé publique sont aux aguets : des cas de gastroentérite pourraient survenir à la suite d'une contamination de l'eau potable. Les gens alimentés par un puits devraient être particulièrement vigilants.

Un texte de François Cormier

Si vous êtes dans une zone inondée et que votre eau provient d'un puits, elle devrait d'emblée être considérée comme non potable. Certaines municipalités sont particulièrement touchées, comme Pontiac, en Outaouais, où 75 % des habitants sont alimentés en eau potable par un puits.

Les eaux peuvent avoir été souillées par des bactéries qui proviennent de la terre, et possiblement des bactéries et des virus de fosses septiques et de réseaux d'égouts municipaux.

Une citation de Le Dr Jean-Pierre Courteau, adjoint médical au Directeur de la santé publique de l'Outaouais

Pour le moment, on ne peut établir de lien entre les inondations et des cas de gastroentérite déclarés dans les derniers jours. Quiconque possède un puits devrait utiliser de l'eau embouteillée pour boire, laver ses fruits et légumes, faire chauffer des biberons ou encore assouvir la soif de son animal de compagnie.

Inondations printemps 2017

Consulter le dossier complet

Une trentaine de résidences ont été inondées dans la ville de Sainte-Thérèse, dans le nord de Montréal, en raison des fortes pluies des derniers jours.

Avant d'utiliser l'eau d'un puits, il faut :

  • Attendre le retrait définitif des eaux d'inondations;
  • Vérifier le bon fonctionnement des équipements du puits (y compris le circuit électrique);
  • Attendre un minimum de 10 jours;
  • Désinfecter le puits à l'aide de chlore ou d'eau de Javel;
  • Procéder à deux analyses de la qualité de l'eau.

La vérif : une nouvelle série

Les capsules et reportages de La vérif seront diffusés au moins deux fois par semaine sur toutes les plateformes de Radio-Canada.

Nos mandats :
- Vérifier et contre-vérifier des déclarations;
- Déboulonner des mythes;
- Répondre à une question d'actualité;
- Remettre les pendules à l'heure à la suite d'une fausse nouvelle;
- Démystifier un phénomène de consommation;
- Faire un suivi d'une déclaration passée.

Vos suggestions sont d'ailleurs les bienvenues : laverif@radio-canada.ca

Les réseaux d'aqueduc municipaux

À peine quelques municipalités possédant un réseau d'aqueduc ont suggéré à leurs résidents de faire bouillir leur eau, notamment en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent. Sur les 64 usines de production d'eau potable se trouvant dans des villes touchées par les inondations, aucune n'a été endommagée. Certaines ont par contre été protégées de la montée des eaux, comme celle de l'arrondissement de Pierrefonds-Roxboro, à Montréal.

Les usines de traitement d'eau potable municipales alimentées en eaux de surface dans les rivières ou le fleuve sont équipées de systèmes de traitement des eaux. Ces usines sont donc en mesure de traiter adéquatement les eaux de surface malgré la dégradation de l'eau brute.

Une citation de Ugo Demetriade, chef du Service des relations médias et du web au ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

À Oka et à Saint-Joseph-du-Lac, dans les Laurentides, les usines de traitement des eaux sont alimentées par des puits qui ont été affectés par les inondations. Cependant, les systèmes ont été en mesure de fournir une eau de qualité suffisante pour qu'elle puisse être consommée.

La Ville de Montréal calcule qu'elle a dû traiter plus d'eau qu'à l'habitude.

Les eaux de fonte et de pluie ne sont plus drainées adéquatement par le sol. En conséquence, l'eau pénètre dans les égouts et prend la direction de la station d'épuration des eaux usées située à Rivière-des-Prairies. En conséquence, on traite plus d'eau usée et de pluie qu'à la normale : environ le tiers de plus qu'en temps sec.

Une citation de Jacques-Alain Lavallée, porte-parole, Ville de Montréal

Les autorités mentionnent qu'il ne faut pas prendre de risque si elles demandent de faire bouillir l'eau. Celle-ci pourrait être contaminée même si elle est inodore, incolore et sans saveur.

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