Le conflit du bois d’oeuvre inquiète l’industrie du camionnage

Les camionneurs du Bas-Saint-Laurent s'inquiètent des répercussions du conflit du bois d'oeuvre sur leur industrie.
Photo : Radio-Canada
Le conflit du bois d'oeuvre suscite des craintes dans l'industrie du camionnage au Bas-Saint-Laurent. Les camionneurs disent avoir moins de contrats pour le transport de bois d'oeuvre vers les États-Unis depuis l'imposition de droits compensateurs.
Le conflit du bois d'oeuvre est déjà visible sur nos routes. Les camions chargés de bois en direction des États-Unis sont de plus en plus rares.
Moi ça m'inquiète un petit peu, parce que s'il manque de voyage, ma job est en jeu.
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À Sainte-Luce, 60 % des clients de Transport Fidèle Tremblay de Luceville exportent du bois d'oeuvre. Malgré la crise, la flotte de 40 camions de l'entreprise est sur la route puisque l’entreprise a prévu le coup.
Lors de la dernière crise du bois d'oeuvre, le transporteur a développé de nouveaux marchés.
Malgré tout, cette crise aura des répercussions financières sur l’entreprise, même si son carnet de commandes est rempli.
Ça nous amène à sortir en dehors de la région pour aller chercher du travail pour du transport, ce qu'on n'a pas à se casser la tête quand on est ici en région. On est proche de notre ouvrage.
Le soutien du gouvernement du Québec, annoncé en début de semaine à l'industrie forestière, rassure l'Association du camionnage du Québec, qui prévoit tout de même un ralentissement.
Je serais évidemment obligé de vous dire qu'il a une profonde inquiétude au sein de l'industrie du transport de marchandises. Lorsqu'on parle d'imposer des taxes à l'entrée à l'exportation, il est certain qu'il aura un ralentissement.
Il est encore trop tôt pour connaître l'ampleur de la crise et ses conséquences sur l'industrie du camionnage. Contrairement à la dernière crise du bois d'oeuvre, l'économie américaine se porte bien et il y a une demande pour le bois canadien au sud de la frontière.
D’après les informations d’Isabelle Damphousse