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Cybersécurité chez les jeunes : un policier recommande aux parents d'être alertes

Des adolescentes et leur cellulaire.

Des adolescentes et leur cellulaire.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Internet occupe une place importante dans la vie des jeunes, ce qui a ses bons et ses moins bons côtés. Certains parents peuvent se sentir impuissants devant cette nouvelle réalité, qui touche directement leurs enfants. Afin de mieux les informer, la police d'Halifax offre des séances d'information au sujet de la sécurité sur Internet.

Un reportage de Audrey RoyTwitterCourriel 

Le policier Sam Côté, qui agit comme agent de liaison dans des écoles du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), fait remarquer que les enfants du millénaire sont nés avec Internet et qu’ils l'utilisent à son plein potentiel.

La technologie n'a plus de secrets pour eux et, dans bien des cas, ils en savent beaucoup plus que leurs parents, ce qui pose problème.

« Ils [les parents] ne savent pas exactement ce que font leurs enfants sur Internet, quels sont leurs habitudes et les dangers », souligne le policier.

Certains parents se sentent donc démunis, ce qui représente tout un défi pour l'éducation.

«  »

— Une citation de  Sam Côté, policier d'Halifax

C’est pourquoi il offre des sessions d'information en compagnie d’une conseillère scolaire du CSAP.

Les dangers d’Internet

L’agent Sam Côté pense que les jeunes connaissent bien les dangers d’Internet, mais qu’ils n’appliquent pas toujours les conseils qu’ils reçoivent.

« Parmi les problèmes potentiels, il y a la cyberintimidation, le sexting, le partage d'images inappropriées et les prédateurs en ligne », affirme l’agent Côté.

Il explique que les conséquences possibles sont nombreuses, que ce soit pour la réputation ou la confiance des enfants, mais aussi pour leur propre sécurité.

Des accusations criminelles peuvent même être déposées, dans certains cas.

Le policier d'Halifax Sam Côté
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Le policier d'Halifax, Sam Côté.

Photo : Radio-Canada

« Quand l'impact est grave sur une personne, si un groupe d'adolescents échange des photos et que l'impact est lourd sur la victime, il va y avoir des infractions criminelles qui seront considérées », explique le policier.

Il ajoute que certaines infractions criminelles sont encore inconnues des jeunes, entre autres concernant la pornographie juvénile.

« Un adulte qui décide de prendre une photo de lui-même nu et de la partager ne commet pas d’infraction criminelle. Mais si un enfant fait la même chose, qu’il prend la photo, qu’il l’a possédée et qu’il la partage, on tombe dans trois différentes infractions du Code criminel », mentionne-t-il.

Il ajoute que les problèmes commencent chez des enfants de plus en plus jeunes et que les parents doivent être alertes.

« Dans les âges de 7e, 8e et 9e année, vraiment il y a une explosion de ces cas-là. »

Les défis comme parents

L'agent Sam Côté encourage les parents à garder une communication ouverte avec leurs enfants.

«  »

— Une citation de  Sam Côté, policier

Le policier ajoute qu’il est important de vérifier l’utilisation que font les enfants d'Internet, surtout des plus jeunes, afin de s’assurer qu'elle concorde avec ce que les enfants eux-mêmes en disent.

Il rappelle aussi que Facebook est de moins en moins utilisé par les jeunes et qu'ils sont plutôt adeptes d'Instagram et de SnapChat.

Sam Côté ajoute qu’ils ont aussi plus d'un tour dans leur sac. « Ils vont créer de faux comptes. Ils vont avoir un vrai compte qui va être surveillé par les parents, et vont avoir un second compte destiné à leur utilisation quotidienne avec leurs amis. »

L'important, selon lui, est d'entretenir une relation de confiance avec le jeune.

L'agent Sam Côté offrira une présentation sur le sujet le 27 avril en soirée, à l'école du Sommet, à Halifax.

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Acadie

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