
Le réseau des Centres de la petite enfance(CPE) de la Côte-Nord favorise l'activité physique de ses jeunes pensionnaires. Les éducatrices les laissent jouer à l'extérieur, en leur fournissant un encadrement qui réduit les risques d'accident et les querelles.
La responsable pédagogique au Regroupement des CPE de la Côte-Nord, Isabelle Desbiens, fait valoir que le jeu est naturel et qu'il constitue un important facteur de socialisation dès le plus jeune âge.

Le conseiller en activité physique au Centre intégré de santé et services sociaux, Stéphane Talbot, estime que l'esprit de compétition n'est pas néfaste en soi, parce qu'il prépare l'enfant à la vie de tous les jours.
« Ça vient vous chercher très profondément, le fait de perdre ou de gagner. C'est pas comme un jeu à cinq ou un jeu d'équipe où est-ce que tu divises la défaite par le nombre de joueurs. »
On est vraiment dans l'affectif, donc, apprendre à bien perdre, bien gagner, respecter l'ami, respecter... l'adversaire.

Pour leur part, les éducatrices avouent qu'elles se sentent mieux outillées pour laisser les enfants s'adonner au jeu.
Chez l'enfant de toute façon, c'est inné, c'est lui qui a le goût de le faire. Donc, vaut mieux bien les accompagner, bien les encadrer, bien les soutenir là-dedans.

Les Centres de petite enfance affiliés au Regroupement des CPE et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) unissent leurs efforts dans le cadre du projet "Petite Enfance, Grande Forme".
Ce programme a été initié il y a trois ans.
Un texte de Louis Garneau
Vos réactions
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s'ils respectent la nétiquette. Bonne discussion!