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Comment discuter d'opioïdes avec son ado?

Gros plan sur une fiole de naloxone posée sur une table entourée de seringues

Le Bureau de la santé publique de Toronto recommande de fournir gratuitement des trousses de naloxone pour contrer les surdoses.

Photo : CBC

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une vingtaine de parents ont assisté à une séance d'information sur les opioïdes et sur les surdoses d'opioïdes, tels que le fentanyl, mercredi soir, au Collège catholique Samuel-Genest. C'est la troisième séance du genre tenue par le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE).

L'initiative vise à sensibiliser les parents à ce fléau, afin de favoriser le bien-être des élèves.

Comme beaucoup de parents, Nathalie Charlebois et son mari, Alex Hall, veulent savoir comment établir un dialogue avec leurs enfants pour prévenir la consommation de drogue.

Le couple a deux enfants, un garçon et une fille respectivement de 17 ans et de 15 ans, scolarisés à Samuel-Genest.

« Pour moi, c'est très très préoccupant », affirme la mère de famille. « On ne pense pas qu'ils consomment, mais les parents, on est toujours les derniers à le savoir. »

La responsable en santé mentale du CECCE, Anne-Michelle McNulty, rappelle que le dialogue parents-enfants est crucial pour prévenir l'usage de drogue.

«  »

— Une citation de  Anne-Michelle McNulty, responsable en santé mentale, CECCE

Depuis le début de l'année, trois élèves sont morts des suites d'une surdose à Ottawa, une situation inquiétante qui force Santé publique Ottawa à réfléchir à la distribution de trousses de naloxone, l'antidote au fentanyl, dans les écoles.

Bien outiller ses enfants

Valérie Nurse, infirmière à Santé publique Ottawa, suggère aux parents de développer des techniques de refus avec leurs enfants et de leur offrir des moyens pour se sortir de situations potentiellement difficiles.

Par exemple, si un enfant se trouve dans une situation indésirable dans une fête et « qu'il ne veut pas être le "lâche" qui appelle sa maman pour qu'elle vienne le chercher », Mme Nurse suggère que le jeune envoie un simple texto à ses parents avec la lettre « X ».

« De cette façon, le parent va pouvoir appeler son enfant, lui dire qu'il y a une urgence à la maison et qu'il doit venir le chercher », propose l'infirmière.

En 2015, 48 résidents d'Ottawa sont morts d'une surdose involontaire, selon Santé publique Ottawa. Quatorze de ces décès étaient liés au fentanyl, soit plus d'un décès sur quatre.

Avec les informations de la journaliste Florence Ngue-No

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