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Opioïdes : 1 an d’état d’urgence en C.-B., mais pas de nouveau centre d’injection

Photo d'une seringue usagée sur le pont Cambie à Vancouver.

Une seringue usagée sur le pont Cambie à Vancouver.

Photo : Radio-Canada / Rafferty Baker/CBC

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Près d'un an après la mise en place d'un état d'urgence sanitaire en Colombie-Britannique en raison de la crise des surdoses, aucun nouveau centre d'injection supervisée n'a été approuvé par le gouvernement fédéral, déplore la Dre Patricia Daly, médecin en chef à la régie de la santé Vancouver Coastal.

La création de plusieurs centres est réclamée dans la province afin de répondre plus efficacement au fléau des opioïdes, notamment à celui du fentanyl retrouvé chez presque toutes les victimes de surdoses. En 2016, plus de 900 personnes sont mortes de surdoses de drogues illicites dans la province.

« La procédure fédérale d’obtention d’une exemption pour ouvrir les centres d’injection supervisée est bien tro p longue », a déploré Patricia Daly devant le conseil municipal de Vancouver, mercredi. La régie de la santé Vancouver Coastal a déposé deux candidatures auprès d’Ottawa en octobre dernier et n'a toujours pas eu de réponse.

La régie de la santé du Fraser est, quant à elle, dans l’attente de l’approbation de deux centres à Surrey, la régie de la santé de l’île de Vancouver a déposé un dossier pour Victoria et la régie de la santé de l’intérieur attend un feu vert pour deux centres, l’un à Kamloops, l’autre à Kelowna.

Le médecin en chef de la province, Perry Kendall, a également pris la parole à l’Hôtel de Ville pour appuyer le discours de la Dre Daly. Bien qu’il ait salué l’investissement de 10 millions de dollars d’Ottawa pour la gestion de la crise, il estime qu'il faut « former plus de médecins pour un meilleur traitement des dépendances, une plus grande accessibilité aux prescriptions médicales, un débat pour mettre fin à la l'ostracisation des toxicomanes, un meilleur cadre réglementaire et une vraie stratégie nationale. »

Même plaidoyer du côté des conseillers municipaux. Le maire Gregor Robertson a même demandé qu'une minute de silence soit observée en mémoire des victimes de surdoses.

Santé Canada n’a pas, pour l’heure, répondu aux sollicitations de CBC/Radio-Canada pour commenter la situation.

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