L'ACF demande au Collectif des parents inquiets et préoccupés d'élargir son recours
Une classe maternelle
Photo : Radio-Canada
L'Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) encourage le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) à inclure les besoins d'autres communautés fransaskoises dans son éventuel recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan.
Les communautés en question sont celles de Saskatoon et de Prince Albert, selon l’avocat du CPIP, Me Érik Labelle Eastaugh.
« C’est vraiment pour les encourager vivement à prendre contact avec les autres communautés pour qu’ils soient un peu plus nombreux, pour que la demande soit un peu plus globale », souligne la présidente de l'ACF, Françoise Sigur-Cloutier.
« Je crois que, si l’ACF soutient un projet, il va falloir que ce projet touche ou ait des retombées pour toute la communauté. »
Dimanche, l'Assemblée des députés communautaires a donné son appui moral aux démarches du CPIP. Le Collectif estime que les infrastructures et les services scolaires offerts à la communauté francophone de Regina ne sont pas de valeur égale à ceux offerts à la majorité anglophone.
Le Collectif évoque l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés comme argument pour exiger que la province construise une nouvelle école élémentaire à Regina.
Besoin d'appui
Me Érik Labelle Eastaugh dit que le groupe est ouvert à ladite proposition. Il précise toutefois que le Collectif n'a pas les moyens de mener une bataille juridique regroupant plusieurs communautés et qu’il aura besoin d'appui s'il décidait d'élargir son recours.
« Nos clients ne sont pas en mesure, seuls, d'entreprendre un recours judiciaire pour trois communautés différentes. »
« Si le [Conseil des écoles fransaskoises], par exemple, voulait se joindre au Collectif, ou si d'autres associations de parents dans les communautés visées avaient des ressources à consacrer à un combat partagé, eh bien, là, le Collectif serait absolument ouvert à l'idée d'entreprendre un recours conjoint pour deux ou trois communautés différentes », conclut l’avocat.