Enquête sur les Autochtones assassinées : premières audiences publiques le 29 mai

Des dizaines de personnes marchent sous la pluie dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver, le 14 février 2016, en hommage aux femmes autochtones disparues ou assassinées.
Photo : Radio-Canada / Farrah Merali
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les audiences publiques, très attendues, de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées débuteront le 29 mai, à Whitehorse, avec les témoignages des familles des victimes.
D'ici là, les commissaires continueront de sillonner le pays pour des rencontres consultatives régionales de trois jours visant à recueillir les commentaires des survivantes et des familles en vue des audiences publiques. Ces prochaines rencontres consultatives, prévues au cadre de référence de l'Enquête nationale, auront lieu à Whitehorse, dans le nord de la Colombie-Britannique, à Saskatoon, à Edmonton, à Winnipeg, à Thunder Bay et à Halifax.
Il y aura aussi une rencontre à Montréal, les 9 et 10 mai, du « cercle aviseur des familles pour le Québec ». Des rencontres consultatives avaient déjà eu lieu notamment à Wendake, à Ottawa, à Montréal et à Vancouver.
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Ces rencontres « visent à permettre à l'Enquête nationale de se renseigner sur les questions locales, les pratiques et les protocoles culturels, de mieux comprendre les problèmes historiques propres à chaque région et de permettre aux équipes juridiques et de la santé de commencer à préparer les familles et les survivantes en vue de leur participation aux auditions avec les familles ».
Ces auditions avec les familles auront lieu « là où la commission sera la bienvenue », précise l'Enquête nationale. Le calendrier sera annoncé au fur et à mesure des confirmations.
Le gouvernement libéral, qui avait promis cette enquête nationale écartée sans relâche par le précédent gouvernement conservateur, a accordé un budget de 53,8 millions de dollars pour les travaux de la commission, qui devraient durer deux ans.
De nombreux leaders et groupes autochtones, à commencer par l'Association des femmes autochtones du Canada, s'étaient inquiétés de la lenteur de tout le processus jusqu'ici.