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Des parents fransaskois comptent traîner la Saskatchewan en justice

Des élèves dans une salle de classe

Des élèves dans une salle de classe

Photo : iStock

Radio-Canada

Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) compte déposer un recours judiciaire contre le gouvernement saskatchewanais au cours des prochains mois.

Son avocat, Erik Labelle Eastaugh, dit que le groupe espère obtenir des injonctions en vertu de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, visant à faire en sorte que les services offerts aux élèves d'une minorité de langue officielle soient de qualité égale à ceux offerts aux élèves de la majorité.

Le groupe veut également forcer la construction d'une deuxième école élémentaire à Regina. « Nous sommes en train de préparer un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan visant le redressement de la situation dans la région de Regina en ce qui concerne l'article 23 », explique l'avocat.

Le collectif recueille ainsi les témoignages de parents de l'École Monseigneur de Laval sur les besoins constatés dans l’établissement.

Par ailleurs, le Collectif estime qu'il a déjà remporté une victoire contre le gouvernement, car ce dernier a alloué au Conseil des écoles fransaskoises (CEF) un financement pour remplacer le toit du Pavillon élémentaire de Monseigneur de Laval.

Me Eastaugh soutient que le financement de 476 574 $ fait suite à la mise en demeure du collectif contre le gouvernement en 2015.

« Nous avons envoyé une mise en demeure au gouvernement de la Saskatchewan en novembre 2015. Cette lettre soulignait plusieurs déficiences à notre égard en ce qui concerne l'article 23 de la Charte. Une de ces déficiences était justement le fait que le toit de l'école était en mauvais état », fait-il valoir.

De son côté, le CEF indique par voie de communiqué qu’il a « l'intention de continuer de travailler avec tous les parents, incluant le CPIP, afin d'assurer la réussite éducative des élèves fransaskois ».

Le CPIP a demandé au Conseil scolaire fransaskois de se joindre à lui pour traîner la province en justice. Ce dernier a répondu qu’il continuait à analyser les risques associés à un recours juridique contre le gouvernement saskatchewanais.

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