Perte d'altitude et faiblesse du moteur en cause dans l’écrasement d’un avion à Moose Jaw

Un avion de type Harvard II s'est écrasé près de Moose Jaw, en Saskatchewan
Photo : Avion royale canadienne
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le ministère de la Défense nationale indique qu'une perte d'altitude et une faiblesse du moteur sont en cause dans l'écrasement d'un avion militaire de type Harvard II près de Moose Jaw, le 27 janvier dernier.
Selon un rapport partiel publié aujourd’hui, les deux membres de l’équipage qui ont dû s’éjecter de l’appareil sont un instructeur de vol qualifié et un élève pilote. C’est ce dernier qui était aux commandes de l’avion, supervisé par l’instructeur, au moment de l’écrasement.
Ils répétaient des séquences visuelles et des acrobaties élémentaires lorsque l’instructeur a demandé à l’élève de reprendre une manœuvre. C’est là que l’appareil a perdu de l’altitude. L’instructeur a repris le contrôle du Harvard II, mais n’a pas été en mesure de le faire remonter.
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Un voyant d’avertissement de faible pression d’huile s'est allumé, suivi du voyant du détecteur de limaille du moteur. Au même moment, le moteur a perdu de la puissance.
L’enquête de la Défense nationale indique qu’il était alors impossible d’effectuer un atterrissage forcé. C’est la raison pour laquelle les deux militaires ont dû s’éjecter d’urgence de l’appareil. L’un d’eux a subi des blessures mineures et l’avion a été détruit lors de l’impact au sol.
La Défense nationale précise qu’il s’agit d’information préliminaire sur les circonstances de l’accident, mais qu’une enquête se poursuit afin d'en déterminer les causes exactes.
Le Harvard II est l’avion-école à turbopropulseurs que l’OTAN a choisi pour les premiers stades de son programme Entraînement en vol.