Plus de superinfirmières formées au Québec dès cette année

La ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, et son collègue de la Santé, Gaétan Barrette
Photo : Radio-Canada
Québec annonce qu'il veut augmenter le nombre d'infirmières praticiennes spécialisées (IPS) en formation afin d'ajouter 2000 professionnels au réseau de la santé d'ici 2024-2025, une promesse électorale du Parti libéral en 2014.
En point de presse dimanche, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a confirmé un investissement de 1,4 milliard de dollars sur 10 ans de son ministère.
En 2016-2017, 100 étudiants sont inscrits à cette formation. Le gouvernement espère que ce nombre augmentera graduellement jusqu'à atteindre 270 étudiants par année à partir de 2021-2022.
Le montant annoncé couvrira les bourses d'études d'au moins 60 000 $ qui leur sont offertes, ainsi que les salaires de toutes les IPS actuelles et futures. Un soutien financier supplémentaire de 25 millions de dollars a été accordé aux universités pour les aider à atteindre ces cibles d’admission. Sur cette somme, une part de 5 millions de dollars sera investie dès 2017-2018.
Le ministre Barrette s’est engagé à ce que toutes les personnes qui suivront cette formation aient accès à un stage et à un poste à la fin de leurs études, et ce, dans l'ensemble des régions du Québec.
« En bonifiant notre soutien financier aux universités, nous nous assurons qu’elles continuent d’offrir une formation et des stages de qualité », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, aussi présente à la conférence de presse. « Chaque nouvelle infirmière praticienne spécialisée qui obtient son diplôme contribue à améliorer l’accès aux soins de santé. »
L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a salué l'annonce gouvernementale en parlant de « grand jour pour le Québec ». La présidente de l'OIIQ, Lucie Tremblay, a déclaré que ces investissements permettront d'améliorer l'accès aux soins de santé, notamment en accélérant la prise en charge des patients et en appuyant la main-d'oeuvre actuelle.
« Le gouvernement vient aujourd’hui de reconnaître que les infirmières sont des acteurs clés dans le réseau de la santé », a-t-elle indiqué par voie de communiqué.